mardi 23 juin 2015

La route de l'Homme

 Sur la route qui mène à l’homme il n’y a pas que des choses bonnes. Et s’il n’y avait que des choses bonnes, pas sûr que l’homme nous étonne.
Entre les pierres qui roulent et des engins qui déboulent pas certain que l’homme tienne debout -  parcours de casse-cou
 Il avance en peinant            naturellement            et si c’est bravement qu’il se met en mouvement il y en a pour bien longtemps        -        Prendre son temps.
Sur la route depuis son enfance il a laissé toute exubérance   -        apprendre à prendre patience et à prendre les coups        -        en silence
De son berceau à l’âge ado la vie lui dresse tout un tableau
Fais pas si fais pas ça toute cette mascarade          -         on va te dresser pas de dérobade -  Penser pour lui
Lui apprendre       le dresser            le dresser à obéir         obéir à tous désirs des maitres à penser         des maîtres à penser pour lui.
Tellement bien le dresser qu’il s’est redressé !       il a rué !    il a crié !    il a vomi sa haine -  hurler pour sa liberté.
Interdire d’interdire  préférer s’enfuir et nuire        nuire et désobéir         dans les rues de la ville nouveaux plaisirs
Prendre de la vitesse            prendre le monde de vitesse                  pas de faiblesse finie la gentillesse       vivre sa jeunesse         ça presse
Moteur de sa vie         carburant de détresse essence      essence à exploser les sens          rouler à contresens     donne lui du sens
A ta vie               ton envie   ton souci d’affranchi   tout étourdi
Ne plus rester     seul   vivre en bande            retrouver l’état originel      
Dans le clan        la tribu                simple élément  du tous ensemble                          ensemble          être      fort
Etre fort     sans effort dominer   faire bloc   résister   ne rien laisser de
Sa liberté
Liberté de tout faire    liberté pas gagnée       liberté aliénée
Liberté finie
Enfermé     prison                quatre murs ou plus
Le dresser           le dresser à obéir           obéir à tous désirs des maitres à penser            des maîtres à penser pour lui

Se taire      se laisser faire              discipline de fer           ne pas s’en faire
Attendre    heure         jour   nuit   semaines   mois          nuit   nuit   nuit
Attendre    puis           sortir
Sortir                   puis           attendre
Sans savoir quoi          ne plus penser
Pas réfléchir       se laisser fléchir s’abrutir     fuir               re fuir
Dans des fumées          des verres          des verres fumés des verres de fumées
Ne plus voir        ne plus devoir              ne pas savoir      ne plus croire
Boire déboires avoir peur du miroir préférer l’isoloir
Noir trop noir     ne plus vouloir   ne plus rien valoir      se laisser choir
Pas d’espoir        plus d’espoir  noir
Alors                                                        
bonsoir !

         

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