Parus, à paraître, en cours... des "Poèmes",du slam,des contes et toutes sortes de textes. pas de quoi avoir un Prix !
mardi 30 novembre 2021
Noël 2021
jeudi 11 novembre 2021
Forêt paisible
Forêt paisible
écoute
silence
pas de cris
crissement des pas parmi les feuilles tombées
terre qui reprend
tout tourne
ciel terne lumineux
nuances de gris
grisant
temps d’attente
tant d’attente
me donneras-tu la main
pour aller à sa rencontre
elle redoutable
crainte
immanquable
Même vêtu d’
Or brillant de mille feux
Rouage invivable
Terme de notre passage
Reptilienne
Espérance
Pour
Oser
S’enfuir
Il est des mots qui ne peuvent décrire
ce que ressent
celui qui va partir
Il n’est de mots plus redoutables
pour ceux qui vont rester
à attendre
Attendre quoi
croire en quoi
la descente aux enfers commence
par la descente dans la terre
ou par la crémation révoltante
pour recueillir
quelques cendres qu’il faudra bien rendre
à la terre
à la mer
Le gémissement de la mère
les sanglots longs du père
la pâmoison de
l’épouse
l’incompréhension
des enfants
dans la forêt paisible
écoute
les pleurs la douleur
on ne peut plus retenir
c’est le véritable
dernier
adieu
A Dieu ?
11
novembre 2021
mardi 2 novembre 2021
Pour Guillaume
Faire le deuil de ses chers disparus
est-ce donc possible
habillés de lumière nos défunts
vivent encore près de nous
Ce n’est pas une pierre ou une urne
qui les abrite
c’est notre cœur pour toujours.
Tu es parti un soir
imaginais-tu combien tu comptais
Toi
le mari le père le frère l’ami
le fils
croyais-tu donc que tu étais si peu
ton corps n’en pouvait mais
corps gisant branché
et quand tu parvenais encore
dans un dernier sursaut
à ouvrir les yeux et
à murmurer dans un souffle
…et après
tu étais sûr de ne pas être seul
elle était là
celle qui un jour t’avait dit oui
ils étaient là
forts et soudés
ce n’était plus deux petits
mais ils étaient encore plus tes enfants
jusqu’au bout
toujours unis
souriant encore d’amour
as-tu compris que tu pouvais partir
Guillaume à la lumière de la terre
tu n’as pu vieillir
fruit mortel comme nous tous
simple enveloppe fugace
mais esprit fort
encore parmi nous encore et encore
unique pour chacun
présent pour nous tous
ce n’est pas un adieu
c’est un simple
A tout à l’heure
garde nous une place
et que les fleurs déposées sur ton carré de terre
emportent dans leur parfum
nos baisers et nos sourires
Faire le deuil de ses chers disparus
est-ce donc possible
habillés de lumière nos défunts
vivent encore près de nous.
Ce n’est pas une pierre ou une urne
qui les abrite
c’est notre cœur pour toujours.
1er novembre 2021
lundi 1 novembre 2021
Canohès Plaisir de lire
La municipalité souhaite valoriser la lecture et le livre.
Rien de tel que des rencontres pour partager le goût de la lecture et des moments d’écoute de textes, de poèmes, de chansons, d’histoires d’auteurs ou des écrits imaginé par des particuliers.
Une soirée à la salle des fêtes de Canohès pour Lire et écouter dans une ambiance chaleureuse et sympathique.
PROGRAMME DE LA JOURNÉE :
14 h – 19 h : FOIRE AUX LIVRES SUR INSCRIPTION (date limite : JEUDI 21 OCTOBRE)
L’occasion de faire de belle découvertes, de trouver la perle rare ou tout simplement le livre introuvable depuis si longtemps.
N’hésitez pas à vous inscrire pour venir proposer vos livres.
On vous attends nombreux pour échanger et partager autour de cette passion des livres.
N° BIBLIOTHEQUE 04 68 98 68 70 : JOSY RUEL / N° ADJOINTE : CARNA QUINTA 07 68 00 69 32
20 H 30 – 23 h : LECTURE À VOIX HAUTE
Venez essayer une expérience toute particulière : Lire à voix haute face à des auditeurs.
Un extrait qui vous passionne, une création, venez vous essayer à cet exercice.
Mais pas d’inquiétude, si vous ne souhaitez tenter l’expérience, venez simplement découvrir les extraits choisis et partager une belle soirée.
Monsieur DELEMER Francis , conteur interviendra l’après-midi et le soir pour faire vivre cet évènement.
jeudi 30 septembre 2021
À propos d’un tableau de Guy Ferrer exposé au CAC de Perpignan : Storm
Je n’en sais rien. Mais j’ai envie de toucher, de me mouiller. Oui, me mouiller, de cette matière sans vague, mais irrégulière, rugueuse.
Je suis parti où ? Et pourquoi un tout premier regard m’a-t-il invité à penser : EAU.
Sont – ce ces formes plissées qui semblent voguer, immobiles, dans l’absence de vent. Ce sont des nymphéas ? Des fleurs qui se replient sous la chute des gouttes. Longues précipitations. Vues. Sons. Elles sont là, discrètes d’abord, puis envahissantes, ces longues traînées et les tourbillons qu’elles engendrent au centre du bassin. Tiens ! Oui, c’est un bassin ? Ou une fontaine ? La fontaine d’un château royal avec ses coquillages sculptés, posés tout autour, monstres que je regarde. Qui me regardent... Ils défendent le bassin, interdisant aux intrus de s’approcher. Nul besoin de pancartes « Défense d’approcher – défense de toucher – défense de se mouiller », ils sont là, gardiens immuables d’un décor finalement mobile.
Mais le pire, c’est le coquillage – nénuphar – cadavérique. Il est tout petit, trop discret, presque inexistant. Relégué sur un bord. Veut-il s’échapper ? Ou vient-il d’entrer ? Son regard crevé se pose sur moi. Il m’interroge. Est-ce mon reflet ? Mon reflet de plus tard ? Mais, je ne veux pas mourir noyé : j’ai horreur de l’eau.
Pourquoi suis-je tombé sur ce tableau ? Je ne sais même pas son titre.
Storm !
Ah ! Storm, tempête !
Tempête dans mon crâne.
Tempête sous mon crâne.
Ce n’est pas un poème cela ? Un poème ? Plutôt un cauchemar !
Tout se mêle.
Se mélange !
Les nymphéas – coquillages s’agitent. Le petit bonhomme esquisse une danse macabre.
Saint Saëns s’agite sur le Mont chauve.
Les Walkyries surgissent.
L’orage de Vivaldi semble anodin.
Stop !
Je me réveille. Trempé. Mon lit est une flaque. Dans cette flaque il y a des formes bizarres. J’émerge d’un sommeil de plomb.
Le plomb de Ferrer m’a plombé mon après-midi.
Finalement, je préfère le Lotus.
À propos d’un tableau de Guy Ferrer exposé au CAC de Perpignan : Storm
samedi 11 septembre 2021
Espoir
Entends-tu ce matin dans le silence du jour naissant
ces promesses de l’aube qui te laissent espérer
une journée plus calme sans mauvaises nouvelles
sans morts sans attentats sans pandémie sans tsunami
Pouvoir rester sans trembler corps sans querelle
Reposé détendu prêt à accueillir l’inconnu qui approche
Sans soupçon, sans malsaine interrogation sans question
Sur son origine
Ses croyances
Ses piercings
et tatouages
Sa
tenue si différente
Ne voir que son sourire
Son regard hésitant dissimulant mal la peur
La faim le froid le rejet
Ne plus entendre ce matin à l’avance
Les explosions des Tours jumelles
Les détonations couvrant le rebond du ballon
Les dix mille sirènes et les milliers de cris
Les millions de larmes se mêlant
Aux fleuves de sang pour créer un décor d’enfer
Laisser la télé se taire
Laisser les journaux déprimer
Couper les radios et leur puissance délétère
Fuir le progrès pour s’enfermer dehors
Sentir un air si doux qu’il donne envie de s’arrêter
Ecouter le murmure du vent qu’on n’entend que violent
Admirer l’incendie du soleil par-delà la colline brûlée
Sourire aux rires des enfants dans les cours des écoles
Démasqués libérés assoiffés de gestes sans barrières
Siroter enfin un petit noir à la terrasse du Café de la Paix
Et se dire que tout va bien … Jusqu’à
demain
lundi 28 juin 2021
Le galet
Ah ! Je la vois votre tête ! Qu’est-ce que c’est ? Un caillou ? Il va nous parler de quoi ? Eh bien, je vais vous parler de moi ! Moi, le GALET !
D’abord, je ne suis
pas un caillou ! Je suis une pierre, avec une histoire, une très belle
histoire.
C’est cette histoire
que je m’en vais vous conter.
J’ai été ramassé sur
la plage de Fécamp. Par hasard, parce que j’avais une belle forme, parce qu’Il
aime les pierres, toutes les pierres et les galets en particulier.
Il aurait pu me
ramasser ailleurs. Du cap d’Antifer, au nord du Havre à la pointe du Hourdel au
sud de la Baie de Somme, mes frères et moi sommes présents sur plus de 90 km de
côtes
Comment suis –arrivé
sur cette plage ? Par en haut ! Non, ne levez pas les yeux vers le ciel mais
vers la falaise.
La mer a créé ces
falaises il y a 90 millions d’années quand elle s’est retirée. Elle n’est
revenue que depuis 8000 ans. Depuis, elle les attaque, elle tape, elle rue,
elle sape et les fait reculer de 30 cm par an. L’eau dissout la craie blanche et
libère les silex, ces blocs de silice pure qui forment des strates foncées dans
l’albâtre de la falaise. Ces rognons de silex sont alors exposés aux flots :
entrechoqués entre eux, roulés par le ressac, ils sont peu à peu modelés,
prennent leur rondeur, se polissent pour prendre cet aspect si familier. En
même temps, les courants les portent vers le nord. Le silex se transforme en
galet en six mois et il mettra 30 ans pour aller du Havre à Ault. Ce
déplacement vers le nord a des conséquences dramatiques pour certaines plages.
Les galets disparaissent, n’assurant plus leur rôle de protection des falaises
et des plages, quelquefois nuisant à la réputation d’une station : Etretat voit
régulièrement ses galets partir alors que le port de Saint Valéry en Caux doit
être régulièrement dégagé.
Et les hommes les
ramassent aussi, depuis toujours. D’abord matériau de construction brut, il
servit à construire les maisons des pêcheurs. Taillés, sculptés en cubes, les
galets noirs ou gris intègrent le rouge de la brique et le blanc de la craie
pour former les murs polychromes des manoirs et des pigeonniers normands. Mais,
c’est à partir du XIXe siècle que l’exploitation va prendre des proportions
inquiétantes...
Dès cette époque, des familles entières sont rémunérées (faiblement)
par de grosses sociétés pour ramasser et trier les galets : tâches d’une
pénibilité exceptionnelle pour quelques sous. Sur la plage, par n’importe quel
temps, à marcher dans ces galets qui roulent sous les pieds mal chaussés,
courbés pour remplir de gros paniers qu’il faudra porter ensuite sur le haut de
la plage, la journée des ramasseurs de galets n’est pas une sinécure !
L’essentiel de la
récolte est utilisée pour broyer des matériaux plus tendres dans de grands
cylindres. Une partie est chauffée à 1500 ° C pour intégrer la silice à la pâte
de verre ou la céramique car la silice du galet normand est d’une pureté
exceptionnelle. Finement broyé, il est utilisé dans les filtres à eaux. Enfin,
calciné et blanchi, il se transforme en cristobalite, produit « miraculeux »
utilisé comme revêtement de façades, antidérapant pour les peintures routières
et les sols des usines, ingrédients des enduits, mastics et colles.
Cette exploitation fut
si intense aux XIXe et XXe siècles, avec une pointe dans les années 1950 à
1970, que le stock des galets a diminué de 50% ! Aujourd’hui encore les trois
grandes sociétés d’exploitation basées à Ault génèrent 15 millions d’euros de
chiffres d’affaires, emploient 150 personnes et exporte 350 000 tonnes de
galets dont 30 000t prélevées directement au bord de mer.
Depuis 1983, la loi «
littorale » impose aux sociétés d’exploitation de déverser sur la plage des
galets fossiles des carrières terrestres. Mais, ce qui fragilise la côte et
gêne le mouvement des galets tient surtout à la construction d’ouvrages :
digues du port de Dieppe, digues du port artificiel d’Antifer, centrales
nucléaires de Penly et de Paluel. La seule solution pour garder définitivement
son aspect à la côte serait de faire appliquer la loi littorale de façon
exemplaire, de contingenter le ramassage et de cesser toute construction de
nouveaux ouvrages.
Pour finir cet
article, je vous propose de lire le témoignage de Christian Dupré, l’un des derniers
ramasseurs de galets.
Christian Dupré a commencé sa carrière en 1952 sur le poulier
de Sussette (tout près de l’actuelle Centrale nucléaire de Paluel.) En terme
géomorphologique un poulier est un cordon littoral en galets. Les travaux de
construction de cette centrale ont mis fin à son activité en 1971. Mais laissons-lui
la parole :
« A l’époque on
accédait à la mer par une étroite valleuse et un chemin de terre. (En Pays de
Caux, la valleuse est une dépression du terrain permettant l’accès à la
mer).Pour ramasser les galets, on utilisait des paniers qui nous étaient
fournis par la société qui les achetait. Chaque hommes avait 8 paniers (des «
mandes ») et il fallait faire au moins 5 tournées pour gagner quelque chose au
bout d’une journée de travail. Selon les saisons, les tempêtes faisaient
parfois partir les bancs de galets, on pouvait ne rien gagner, ou au contraire
trouver le bon filon. Quand j’ai pu économiser un peu, j’ai pris un cheval qui
permet de remonter plus facilement les galets dans leurs hottes (les « carottes
» ) On choisissait des demi-sang, agiles et nerveux car les chevaux de trait
aurait été trop lourds ( …)
Le maréchal-ferrant
confectionnait des fers à cheval larges et complètement ronds pour que les
galets ne restent pas coincés à l’intérieur, au risque de blesser le sabot. En
20 ans de métier, j’ai eu 5 chevaux ; (…) Dans la valleuse, nous avions une
cabane où nous abriter pour manger en attendant la marée. C’était un travail
pénible. Eté comme hiver, qu’il gèle, qu’il pleuve ou au contraire qu’il fasse
un soleil brûlant, il faut suivre les marées. Au début, les galets vous
arrachent la peau des doigts, le froid et l’eau de mer finissent de vous
creuser les paumes.(…) Selon le calibre et la qualité, les galets nous étaient
payés de 4 à 12 francs la tonne. »
Christian Dupré a donc
arrêté en 1971. Il faut dire aussi que la mécanisation du ramassage avec des
pelleteuses et des tapis roulants a mis un terme à cette activité manuelle :
les machines ramassant en une journée ce que Christian ramassait en une année !
Alors voilà comment le
modeste galet que je suis participe à l’activité économique de toute d’une
région et pourquoi j’inquiète tant les riverains de cette magnifique côte.
L’avenir c’est aussi l’exploitation de mes « frères » terrestres ! Lassés de
payer et d’être obligés de faire circuler des norias de camions pour remblayer
les ponctions faîtes sur la côte, les industriels se tournent de plus en plus
vers l’extraction des galets fossiles qui sont même lavés à l’eau de mer pour
éliminer les oxydations de fer.
Si un jour vous foulez
de vos pieds nus ces plages normandes et que vous pestiez contre ces
cochonneries de galets, en regrettant que le sable soit si peu présent, ayez
donc une pensée pour tout ce qu’ils permettent et mesdames, sachez que moi,
pauvre galet, j’entre même dans la composition de produits de beauté !
( Je vous recommande
la lecture d’un ouvrage qui vient de sortir : « Les hautes falaises d’albâtre
sous le ciel de Normandie » avec des textes de Jean Sébastien VANOT et de
sublimes photographies de Frédéric MALANDAIN et que l’on peut se procurer dans
toutes les bonnes librairies . Publicité entièrement gratuite, ce livre m’ayant
été offert par ma fille Lucie pour la Fêtes des Pères ! Merci encore ma Lucie
et aussi pour la dédicace ;-)
jeudi 1 avril 2021
C'est la guerre... là-bas
Peuple qui se rebelle et lutte
avec l’innocence comme seule arme,
peuple qui pense avoir le soutien de l’humanitépeuple digne qui défend sa liberté
peuple qu’on assassine
corps pourrissant sur les trottoirs inondés de sang
foule jeu de quilles pour tueurs assermentés
balayée par le tir des armes automatiques
cyclistes chamboule-tout pour tireurs avides de sang
piétons qui se cachent derrière une porte cochère
à l’arrivée des convois militaires dont les grenades
se lancent comme des boules dans les allées de la Canebière
pancartes hissées à bout de bras par des mères éplorées
par des étudiants qui connaissent l’histoire
écriture maladroite des mots pour s’insurger contre les maux
désobéissance civile de l’innocence qui ne veut être servile
combien de temps encore le monde occidental
osera nous montrer ces images impitoyables
pour commenter que les combats continuent
De Rangoun à Naypyitaw
Que les hôpitaux sont fermés, les communications coupées les magasins vides
Que les forces armées tirent à balles réelles que les morts ne sont plus enterrés
Et moi,
Je ferme les yeux
Je me donne des excuses
Je crie mon impuissance
Je me désole devant mon assiette pleine et mes médicaments de riches
Et je demande innocemment
qu’est-ce qu’il y a ce soir à la télé ?
28/03/2021
vendredi 19 février 2021
La chanson de ma rue
La chanson de ma rue
on l'entend tout le temps
c'est une petite chanson des rues
qui accompagne le passant
pas une grande symphonie pour une avenue fleurie
ou un air d'opéra pour un Boulevard des lilas
mais une petite mélodie de trois notes
qui s'envole et puis qui trotte
tu peux la fredonner en allant au lycée
chez le boulanger à l'atelier
tu peux la siffloter comme un joyeux moineau
tu peux la partager avec ses trémolos
tu en fais ce que tu veux elle est à toi et à personne
elle veut simplement te rendre heureux
elle n'a de comptes à rendre à personne
et quand tu l'auras apprivoisée
elle aura tôt fait de te quitter
alors ce sera à toi de composer
une autre chanson des rues pour te promener
Essaie tu vas voir c'est pas compliqué
tu fais la,la,la,ou tra la lère
cherche pas un air de trouvère
dans ton cœur y'a sûrement trois notes à fredonner
et partout dans toute la ville se répandra un petit air
facile
trois nouvelles notes de rien du tout ou plus
Si mi la ré si mi la ré si sol do fa
une petite chanson des rues
à fredonner sans retenue pour simplement
aimer les gens
égayer toutes les rues.
Francis Delemer 13 novembre 20..