mardi 30 novembre 2021

Noël 2021

A Salses le 4 Décembre


 et les 11/12 décembre
 
 Carcassonne : 

CIAS Carcassonne agglo solidarité. Le jeudi 23 décembre après midi ( visuel à venir)


 Saint Cyprien Vendredi 24 décembre 15h – 16h : Contes pour enfants, « Des contes plein ma hotte », par Francis Delemer.



jeudi 11 novembre 2021

Forêt paisible


Forêt paisible

écoute

silence

pas de cris

crissement des pas parmi les feuilles tombées

terre qui reprend

tout tourne

ciel terne lumineux

nuances de gris

grisant

temps d’attente

tant d’attente

me donneras-tu la main

pour aller à sa rencontre

elle redoutable

crainte

immanquable

Même vêtu d’

Or brillant de mille feux

Rouage invivable

Terme de notre passage

 

Reptilienne

Espérance

Pour

Oser

S’enfuir

 

Il est des mots qui ne peuvent décrire

ce que ressent

celui qui va partir

Il n’est de mots plus redoutables

pour ceux qui vont rester

à attendre

 

Attendre quoi

croire en quoi

la descente aux enfers commence

par la descente dans la terre

ou par la crémation révoltante

pour recueillir

quelques cendres qu’il faudra bien rendre

à la terre 

à la mer

 

Le gémissement de la mère

les sanglots longs du père

la pâmoison de l’épouse

l’incompréhension des enfants

 

dans la forêt paisible

écoute

les pleurs la douleur

on ne peut plus retenir

c’est le véritable

dernier

adieu

A Dieu ?

 

                          11 novembre 2021

mardi 2 novembre 2021

Pour Guillaume

 

Pour Guillaume

Faire le deuil de ses chers disparus

est-ce donc possible

habillés de lumière nos défunts

vivent encore près de nous

Ce n’est pas une pierre ou une urne

qui les abrite

c’est notre cœur pour toujours.

 

Tu es parti un soir

imaginais-tu combien tu comptais

Toi

le mari le père le frère l’ami

le fils

croyais-tu donc que tu étais si peu

ton corps n’en pouvait mais

corps gisant branché

et quand tu parvenais encore

dans un dernier sursaut

à ouvrir les yeux et

à murmurer dans un souffle

      …et après

tu étais sûr de ne pas être seul

elle était là

celle qui un jour t’avait dit oui

ils étaient là

forts et soudés

ce n’était plus deux petits

mais ils étaient encore plus tes enfants

 

jusqu’au bout

toujours unis

souriant encore d’amour

as-tu compris que tu pouvais partir

 

Guillaume à la lumière de la terre

tu n’as pu vieillir

fruit mortel comme nous tous

simple enveloppe fugace

mais esprit fort

encore parmi nous encore et encore

unique pour chacun

présent pour nous tous

 

ce n’est pas un adieu

c’est un simple

A tout à l’heure

garde nous une place

et que les fleurs déposées sur ton carré de terre

emportent dans leur parfum

nos baisers et nos sourires

 

Faire le deuil de ses chers disparus

est-ce donc possible

habillés de lumière nos défunts

vivent encore près de nous.

Ce n’est pas une pierre ou une urne

qui les abrite

c’est notre cœur pour toujours.

 

1er novembre 2021

lundi 1 novembre 2021

Halloween : Salses-le-Château

 




Canohès Plaisir de lire

 


La municipalité souhaite valoriser la lecture et le livre.

Rien de tel que des rencontres pour partager le goût de la lecture et des moments d’écoute de textes, de poèmes, de chansons, d’histoires d’auteurs ou des écrits imaginé par des particuliers.

Une soirée à la salle des fêtes de Canohès pour Lire et écouter dans une ambiance chaleureuse et sympathique.

PROGRAMME DE LA JOURNÉE :

14 h – 19 h : FOIRE AUX LIVRES SUR INSCRIPTION  (date limite : JEUDI 21 OCTOBRE)

L’occasion de faire de belle découvertes, de trouver la perle rare ou tout simplement le livre introuvable depuis si longtemps.
N’hésitez pas à vous inscrire pour venir proposer vos livres.
On vous attends nombreux pour échanger et partager autour de cette passion des livres.

N° BIBLIOTHEQUE 04 68 98 68 70 : JOSY RUEL / N° ADJOINTE : CARNA QUINTA 07 68 00 69 32

20 H 30 – 23 h :  LECTURE À VOIX HAUTE

Venez essayer une expérience toute particulière : Lire à voix haute face à des auditeurs.

Un extrait qui vous passionne, une création, venez vous essayer à cet exercice.
Mais pas d’inquiétude, si vous ne souhaitez tenter l’expérience, venez simplement découvrir les extraits choisis et partager une belle soirée.

Monsieur DELEMER Francis , conteur interviendra l’après-midi et le soir pour faire vivre cet évènement.





jeudi 30 septembre 2021

À propos d’un tableau de Guy Ferrer exposé au CAC de Perpignan : Storm


 Est-ce un étang, une mare, une flaque d’eau ? Une pièce d’eau ? Mais d’abord est-ce de l’eau ?

Je n’en sais rien. Mais j’ai envie de toucher, de me mouiller. Oui, me mouiller, de cette matière sans vague, mais irrégulière, rugueuse.

Je suis parti où ? Et pourquoi un tout premier regard m’a-t-il invité à penser : EAU. 

Sont – ce ces formes plissées qui semblent voguer, immobiles, dans l’absence de vent. Ce sont des nymphéas ? Des fleurs qui se replient sous la chute des gouttes. Longues précipitations. Vues. Sons. Elles sont là, discrètes d’abord, puis envahissantes, ces longues traînées et les tourbillons qu’elles engendrent au centre du bassin. Tiens ! Oui, c’est un bassin ? Ou une fontaine ? La fontaine d’un château royal avec ses coquillages sculptés, posés tout autour, monstres que je regarde. Qui me regardent... Ils défendent le bassin, interdisant aux intrus de s’approcher. Nul besoin de pancartes « Défense d’approcher – défense de toucher – défense de se mouiller », ils sont là, gardiens immuables d’un décor finalement mobile.

Mais le pire, c’est le coquillage – nénuphar – cadavérique. Il est tout petit, trop discret, presque inexistant. Relégué sur un bord. Veut-il s’échapper ? Ou vient-il d’entrer ? Son regard crevé se pose sur moi. Il m’interroge. Est-ce mon reflet ? Mon reflet de plus tard ? Mais, je ne veux pas mourir noyé : j’ai horreur de l’eau.

 Pourquoi suis-je tombé sur ce tableau ? Je ne sais même pas son titre.

Storm !

Ah ! Storm, tempête !

Tempête dans mon crâne.

Tempête sous mon crâne.

Ce n’est pas un poème cela ? Un poème ? Plutôt un cauchemar !

Tout se mêle.

Se mélange !

Les nymphéas – coquillages s’agitent. Le petit bonhomme esquisse une danse macabre.

Saint Saëns s’agite sur le Mont chauve. 

Les Walkyries surgissent.

L’orage de Vivaldi semble anodin.

Stop !

Je me réveille. Trempé. Mon lit est une flaque. Dans cette flaque il y a des formes bizarres. J’émerge d’un sommeil de plomb.

Le plomb de Ferrer m’a plombé mon après-midi.

Finalement, je préfère le Lotus.



À propos d’un tableau de Guy Ferrer exposé au CAC de Perpignan : Storm


samedi 11 septembre 2021

Espoir

 



Entends-tu ce matin dans le silence du jour naissant

ces promesses de l’aube qui te laissent espérer

une journée plus calme sans mauvaises nouvelles

sans morts sans attentats sans pandémie sans tsunami

Pouvoir rester sans trembler corps sans querelle

Reposé détendu prêt à accueillir l’inconnu qui approche

Sans soupçon, sans malsaine interrogation sans question

Sur son origine

 Ses croyances

                Ses piercings et tatouages

                               Sa tenue si différente

Ne voir que son sourire

Son regard hésitant dissimulant mal la peur

La faim le froid le rejet

Ne plus entendre ce matin à l’avance

Les explosions des Tours jumelles

Les détonations couvrant le rebond du ballon

Les dix mille sirènes et les milliers de cris

Les millions de larmes se mêlant

Aux fleuves de sang pour créer un décor d’enfer

Laisser la télé se taire

Laisser les journaux déprimer

Couper les radios et leur puissance délétère

Fuir le progrès pour s’enfermer dehors

Sentir un air si doux qu’il donne envie de s’arrêter

Ecouter le murmure du vent qu’on n’entend que violent

Admirer l’incendie du soleil par-delà la colline brûlée

Sourire aux rires des enfants dans les cours des écoles

Démasqués libérés assoiffés de gestes sans barrières

Siroter enfin un petit noir à la terrasse du Café de la Paix

Et se dire que tout va bien …                                           Jusqu’à demain

lundi 28 juin 2021

Le galet

 

          


 
Ah ! Je la vois votre tête ! Qu’est-ce que c’est ? Un caillou ? Il va nous parler de quoi ? Eh bien, je vais vous parler de moi ! Moi, le GALET !

 D’abord, je ne suis pas un caillou ! Je suis une pierre, avec une histoire, une très belle histoire.

 C’est cette histoire que je m’en vais vous conter.

 J’ai été ramassé sur la plage de Fécamp. Par hasard, parce que j’avais une belle forme, parce qu’Il aime les pierres, toutes les pierres et les galets en particulier.

 Il aurait pu me ramasser ailleurs. Du cap d’Antifer, au nord du Havre à la pointe du Hourdel au sud de la Baie de Somme, mes frères et moi sommes présents sur plus de 90 km de côtes

 Comment suis –arrivé sur cette plage ? Par en haut ! Non, ne levez pas les yeux vers le ciel mais vers la falaise.

 La mer a créé ces falaises il y a 90 millions d’années quand elle s’est retirée. Elle n’est revenue que depuis 8000 ans. Depuis, elle les attaque, elle tape, elle rue, elle sape et les fait reculer de 30 cm par an. L’eau dissout la craie blanche et libère les silex, ces blocs de silice pure qui forment des strates foncées dans l’albâtre de la falaise. Ces rognons de silex sont alors exposés aux flots : entrechoqués entre eux, roulés par le ressac, ils sont peu à peu modelés, prennent leur rondeur, se polissent pour prendre cet aspect si familier. En même temps, les courants les portent vers le nord. Le silex se transforme en galet en six mois et il mettra 30 ans pour aller du Havre à Ault. Ce déplacement vers le nord a des conséquences dramatiques pour certaines plages. Les galets disparaissent, n’assurant plus leur rôle de protection des falaises et des plages, quelquefois nuisant à la réputation d’une station : Etretat voit régulièrement ses galets partir alors que le port de Saint Valéry en Caux doit être régulièrement dégagé.

 Et les hommes les ramassent aussi, depuis toujours. D’abord matériau de construction brut, il servit à construire les maisons des pêcheurs. Taillés, sculptés en cubes, les galets noirs ou gris intègrent le rouge de la brique et le blanc de la craie pour former les murs polychromes des manoirs et des pigeonniers normands. Mais, c’est à partir du XIXe siècle que l’exploitation va prendre des proportions inquiétantes...

Dès cette époque, des familles entières sont rémunérées (faiblement) par de grosses sociétés pour ramasser et trier les galets : tâches d’une pénibilité exceptionnelle pour quelques sous. Sur la plage, par n’importe quel temps, à marcher dans ces galets qui roulent sous les pieds mal chaussés, courbés pour remplir de gros paniers qu’il faudra porter ensuite sur le haut de la plage, la journée des ramasseurs de galets n’est pas une sinécure !

 L’essentiel de la récolte est utilisée pour broyer des matériaux plus tendres dans de grands cylindres. Une partie est chauffée à 1500 ° C pour intégrer la silice à la pâte de verre ou la céramique car la silice du galet normand est d’une pureté exceptionnelle. Finement broyé, il est utilisé dans les filtres à eaux. Enfin, calciné et blanchi, il se transforme en cristobalite, produit « miraculeux » utilisé comme revêtement de façades, antidérapant pour les peintures routières et les sols des usines, ingrédients des enduits, mastics et colles.

 Cette exploitation fut si intense aux XIXe et XXe siècles, avec une pointe dans les années 1950 à 1970, que le stock des galets a diminué de 50% ! Aujourd’hui encore les trois grandes sociétés d’exploitation basées à Ault génèrent 15 millions d’euros de chiffres d’affaires, emploient 150 personnes et exporte 350 000 tonnes de galets dont 30 000t prélevées directement au bord de mer.

 Depuis 1983, la loi « littorale » impose aux sociétés d’exploitation de déverser sur la plage des galets fossiles des carrières terrestres. Mais, ce qui fragilise la côte et gêne le mouvement des galets tient surtout à la construction d’ouvrages : digues du port de Dieppe, digues du port artificiel d’Antifer, centrales nucléaires de Penly et de Paluel. La seule solution pour garder définitivement son aspect à la côte serait de faire appliquer la loi littorale de façon exemplaire, de contingenter le ramassage et de cesser toute construction de nouveaux ouvrages.

 Pour finir cet article, je vous propose de lire le témoignage de Christian Dupré, l’un des derniers ramasseurs de galets.

Christian Dupré a commencé sa carrière en 1952 sur le poulier de Sussette (tout près de l’actuelle Centrale nucléaire de Paluel.) En terme géomorphologique un poulier est un cordon littoral en galets. Les travaux de construction de cette centrale ont mis fin à son activité en 1971. Mais laissons-lui la parole :

 « A l’époque on accédait à la mer par une étroite valleuse et un chemin de terre. (En Pays de Caux, la valleuse est une dépression du terrain permettant l’accès à la mer).Pour ramasser les galets, on utilisait des paniers qui nous étaient fournis par la société qui les achetait. Chaque hommes avait 8 paniers (des « mandes ») et il fallait faire au moins 5 tournées pour gagner quelque chose au bout d’une journée de travail. Selon les saisons, les tempêtes faisaient parfois partir les bancs de galets, on pouvait ne rien gagner, ou au contraire trouver le bon filon. Quand j’ai pu économiser un peu, j’ai pris un cheval qui permet de remonter plus facilement les galets dans leurs hottes (les « carottes » ) On choisissait des demi-sang, agiles et nerveux car les chevaux de trait aurait été trop lourds ( …)

 Le maréchal-ferrant confectionnait des fers à cheval larges et complètement ronds pour que les galets ne restent pas coincés à l’intérieur, au risque de blesser le sabot. En 20 ans de métier, j’ai eu 5 chevaux ; (…) Dans la valleuse, nous avions une cabane où nous abriter pour manger en attendant la marée. C’était un travail pénible. Eté comme hiver, qu’il gèle, qu’il pleuve ou au contraire qu’il fasse un soleil brûlant, il faut suivre les marées. Au début, les galets vous arrachent la peau des doigts, le froid et l’eau de mer finissent de vous creuser les paumes.(…) Selon le calibre et la qualité, les galets nous étaient payés de 4 à 12 francs la tonne. »

 

 Christian Dupré a donc arrêté en 1971. Il faut dire aussi que la mécanisation du ramassage avec des pelleteuses et des tapis roulants a mis un terme à cette activité manuelle : les machines ramassant en une journée ce que Christian ramassait en une année !

 

 Alors voilà comment le modeste galet que je suis participe à l’activité économique de toute d’une région et pourquoi j’inquiète tant les riverains de cette magnifique côte. L’avenir c’est aussi l’exploitation de mes « frères » terrestres ! Lassés de payer et d’être obligés de faire circuler des norias de camions pour remblayer les ponctions faîtes sur la côte, les industriels se tournent de plus en plus vers l’extraction des galets fossiles qui sont même lavés à l’eau de mer pour éliminer les oxydations de fer.

 Si un jour vous foulez de vos pieds nus ces plages normandes et que vous pestiez contre ces cochonneries de galets, en regrettant que le sable soit si peu présent, ayez donc une pensée pour tout ce qu’ils permettent et mesdames, sachez que moi, pauvre galet, j’entre même dans la composition de produits de beauté !

 

 ( Je vous recommande la lecture d’un ouvrage qui vient de sortir : « Les hautes falaises d’albâtre sous le ciel de Normandie » avec des textes de Jean Sébastien VANOT et de sublimes photographies de Frédéric MALANDAIN et que l’on peut se procurer dans toutes les bonnes librairies . Publicité entièrement gratuite, ce livre m’ayant été offert par ma fille Lucie pour la Fêtes des Pères ! Merci encore ma Lucie et aussi pour la dédicace ;-)

jeudi 1 avril 2021

C'est la guerre... là-bas

 Peuple qui se rebelle et lutte

avec l’innocence comme seule arme,

peuple qui pense avoir le soutien de l’humanité

peuple digne qui défend sa liberté

peuple qu’on assassine

corps pourrissant sur les trottoirs inondés de sang

foule jeu de quilles pour tueurs assermentés

balayée par le tir des armes automatiques

cyclistes chamboule-tout pour tireurs avides de sang

piétons qui se cachent derrière une porte cochère 

à l’arrivée des convois militaires dont les grenades

se lancent comme des boules dans les allées de la Canebière

pancartes hissées à bout de bras par des mères éplorées

par des étudiants qui connaissent l’histoire

 écriture maladroite des mots pour s’insurger contre les maux

désobéissance civile de l’innocence qui ne veut  être servile

combien de temps encore le monde occidental

osera nous montrer ces images impitoyables

pour commenter que les combats continuent

De Rangoun à  Naypyitaw

Que les hôpitaux sont fermés, les communications coupées les magasins vides

Que les forces armées tirent à balles réelles que les morts ne sont plus enterrés


Et moi, 

Je ferme les yeux

Je me donne des excuses

Je crie mon impuissance

Je me désole devant mon assiette pleine et mes médicaments de riches

Et je demande innocemment

 qu’est-ce qu’il y a ce soir à la télé ?

  28/03/2021



vendredi 19 février 2021

La chanson de ma rue

 

 

La chanson de ma rue

on l'entend tout le temps

c'est une petite chanson des rues

qui accompagne le passant

 

pas une grande symphonie pour une avenue fleurie

ou un air d'opéra pour  un Boulevard des lilas

mais une petite mélodie de trois notes

qui s'envole et puis qui trotte

 

tu peux la fredonner en allant au lycée

chez le boulanger à l'atelier

tu peux la siffloter comme un joyeux moineau

tu peux la partager avec ses trémolos

 

tu en fais ce que tu veux elle est à toi et à personne

elle veut simplement te rendre heureux

elle n'a de comptes à rendre à personne

et quand tu l'auras apprivoisée

elle aura tôt fait de te quitter

alors ce sera à toi de composer

une autre chanson des rues pour te promener

Essaie tu vas voir c'est pas compliqué

tu fais la,la,la,ou tra la lère

cherche pas un air de trouvère

dans ton cœur y'a sûrement trois notes à fredonner

 

et partout dans toute la ville se répandra un petit air facile

trois nouvelles notes de rien du tout ou plus

Si mi la ré si mi la ré si sol do fa

une petite chanson des rues

à fredonner sans retenue pour simplement

aimer  les gens

 

égayer toutes les rues.

 

Francis Delemer 13 novembre 20..