Ce matin mes pas m’ont conduit
Dans
le bois.
Déjà
il faisait presque froid
Dans
ce septembre quand déjà l’été s’enfuit.
Le
ciel d’un gris sans nuance, temps et nuages,
Lumière
qui noie les couleurs atones,
Arbres,
terre, fougères, mures sauvages
Se
confondent sous ces brumes d’automne.
Au
bout du chemin, long,
Qui
mène jusqu’à la voie ferrée
Une
ombre estompée, puis deux bonds
Un
chevreuil, deviné, effarouché.
Le
chant perdu d’un oiseau inconnu
Dans
le silence boisé à peine troublé
Par
ma marche hésitante. J’en suis revenu
Des
balades longues et insouciantes de l’été !
A
mes côtés, personne
Simple
souvenir déjà dans le jour hésitant.
Ton
absence m’est présence d’automne,
Ce
matin, mon pas est vraiment vieillissant…
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