Une
voix dessine un sourire
A
la fraîche fontaine
La
gazelle rassurée en sa robe ambrée
Aspire
dans un bruissement d’air
Le
liquide source de vie.
Dans
un déluge d’ocres
Quand
si peu de nuit dessine à peine
Des
ombres furtives et étranges
Le
vent de l’océan emporte
Des
morceaux de lune incertains.
Foulards
de soie au-dessus des palmiers
Dans
ces soirs jardins irréels
Chevauchant
le temps porteur d’éternité
La
vie de l’oasis est la seule :
Explosion
lente du temps
Au
seuil du soir seule à entendre
Une
voix qui dessine un sourire
Dans
le vent du sud ouest caressant
Et
toute cette noirceur de ciel
Qui
tombe rassurante sur l’Afrique, noble Terre.
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