samedi 2 mai 2015

En mai, fais ce qu'il te plaît !

MAI
7 Tonquédec 17:00 Temps des cerises Atelier d'écriture
17 Tonquédec 17:00 Temps des cerises Café-poésie
11 Guingamp 14:30 Centre social Atelier d'écriture
15 Saint Agathon 20:00 Code Bar Veillée
21 Guingamp 18:00 Au Diable Vos verres Atelier d'écriture
21 Guingamp 20:00 Au Diable Vos verres Scène Slam
21 Guingamp 13:30 Lycée Pavie intervention: organiser un salon du livre
27 Guingamp 09:30 Centre social Atelier Contes
30 Louargat 08:00 Salle multifonctions Salon du livre


Rappel : les ateliers sont ouverts à tous et gratuits ! de même les cafés poésies, les Veillées et en général, touts les activités proposées ou supportées par l'association :



A propos de la Veillée du 15 mai : 

Deux ans pour les Veillées du 15 !

Deux ans que tous les 15 du mois, le "Code Bar" se transforme en cabaret pour accueillir tous ceux qui veulent chanter, jouer de la musique, dire un poème, raconter une histoire, faire un sketch....Deux ans que les Amis du printemps du Conte et de la Poésie réunissent ceux qui veulent passer un bon moment de partage comme autrefois dans les veillées.
C’est une véritable Auberge espagnole où chacun arrive avec sa chanson, son histoire, son poème, sa blague, son instrument de musique pour  partager ce qu’il aime, dans la simplicité et pour le  plaisir de tous. C'est un partage entre tous les participants, jeunes et moins jeunes, de tous horizons, de Saint Agathon et de bien plus loin. Bien sûr, chacun a le "trac", les mains se font tremblantes, la gorge sèche, mais, une fois sur  scène, tout cela est oublié ! Et si un "trou de mémoire" survient, le public aide de bon cœur celui qui a laissé filer sa note ou son mot… Bref, une bonne ambiance, un public attentif et respectueux de l’artiste d’un soir et qui ne ménage ni ses encouragements ni ses applaudissements.
Vendredi prochain , la soirée se terminera par le partage du gâteau d'anniversaire et le verre de l'amitié. Et bien entendu, tout cela est gratuit !

A Gauche, Louis CAPART, "inventeur" des Veillées des Côtes du Nord, inspirateur des autres Veillées du 22 et parrain des Veillées de Saint Agathon

dimanche 15 mars 2015

Mars, le renouveau

C'est surtout :


Le Printemps du Conte et de la Poésie de Saint Agathon


http://le-printemps-saint-agathon.blogspot.fr


Trois jours de poésie, contes, ateliers, conférences...

.et combien de jour de préparation ? euh....j'aime mieux pas compter !


Mais aussi,

si vous avez des enfants ou si vous avez gardé une âme d’enfant…je conte mercredi  18 mars

       Au Centre Culturel Leclerc de Guingamp , à 9h30, 10h45, 14h00, 15h15…un marathon du          contes !

     un atelier d’écriture au Diable Vos Verres, bar à Guingamp, le jeudi 26 à 18 h suivie d’une scène de Slam, le tout animé par Lautre et votre serviteur.

    Un atelier d’écriture Au temps des cerises à Tonquédec, le 12 mars et un autre le  jeudi 2 avril 2015 à 17 h

   Un café Poésie le dimanche 5 avril Au temps des cerises à Tonquédec,17 h.
   

jeudi 5 mars 2015

A propos de Yann Venner :Les Chevaliers de la dune

Yann Venner Les Chevaliers de la dune



Un polar écologique. 

Le commissaire Cesare Le Tellier, flanqué de ses acolytes Fanch Bugalez et Eugène Cabioch quittent le petit village de Trélouzic. Direction, Trébeurden, dans la baie de Lannion. 
Crimes ? Bien sûr ! Mais si les victimes sont de chair et d’os, la principale victime s’avère être un matériau que tout le monde connait pour y avoir inventé des rêves et des châteaux à l’âge des premières couches : le sable ! 
Ce sable que l’on trouve au bord de la mer et qu’un groupe d’industriels projette d’aller exploiter
en pleine mer. D’où la révolte des habitants de la côte menacés dans leur environnement, mais aussi dans leurs activités.
Constitués en "Peuple des dunes", ces chevaliers des temps nouveaux vont lutter et luttent toujours contre cette exploitation par ces vilains marchands de sable.

Mêlant habilement l’écologie à l’enquête policière, l’humour au sérieux de l’affaire, Yann Venner signe là un opus bien sympathique qui entraîne le lecteur, au-delà de l’intrigue propre à ce roman, à
une réfl exion sur la protection de notre planète et nous convainc à devenir, nous aussi, des "Chevaliers de la dune".

Éditions de Trozoul - 

2014 Francis de Malaunay

Article paru dans le Cri de l'ormeau Mars 2015

mercredi 4 mars 2015

Plouisy : 28 février 2015

Spectacle : Les bons contes font les bons amis
Des hêtres plein de vie surgissent! Le conteur hallucine!


Quelle soirée ! un public tout à l'écoute, réactif, des z-enfants qui écoutent (oui, cela existe !) beaucoup d'amis fidèles et puis plein d'inconnus...Un metteur en lumière extraordinaire ( merci à mon ami Bernard Sabot) une sacrée vente de livres (eh oui, en plus, je me pique d'écrivaineries émoticône wink...Bref, merci PLOUISY, à la municipalité qui m'a invité et à... sa forêt !

  • Claudine Brossard Marchal Riquiqui le Poulpikan m'a emballée!


  • 2 mars, 15:13 · J’aime
  • Marie-Berthe Bolé Soirée mémorable ! c'est simple, nous aimerions que cela dure...encore et encore.... Bravo l'Artiste !
  • Francis de Malaunay Merci à vous d'être là : cela me donne envie de poursuivre cette route sans fin vers le Conte, le rêve, la poésie....et de rester jeune, grâce à vous ! merci de tout cœur !
  • Eric Aspard Que de talent, que d’inventions. Dans chaque conte il y a l’ambiance, l’environnement, l’histoire porteuse d’une philosophie et un bon moment passé ensemble. Francis y pose sa voix au service d’une interprétation soignée et des trouvailles, des trouvailles, des trouvailles…Alors six contes dans la même soirée font une heure trente de vrais plaisirs. Bravo et Merci.
  • Francis de Malaunay merci Éric ! je redeviens comme le homard ! (mais, vous l'aurez un jour, promis !)

lundi 2 mars 2015

Un conte publicitaire

Alicia cherchait l'amour. Sa vie était trop triste. Elle rêvait, nez en l'air, tête en l'air. Est-ce les yeux levés au ciel qu'elle allait le trouver le bel, le merveilleux amour qui de l'aube claire jusqu'à la fin des jours pourrait la combler ?
Et puis dans la vie, il faut parfois se secouer un peu, que diable !
C'est ainsi que par un bel après-midi de printemps, alors qu'elle avait quitté  Guingamp, ses arbres étêtés, ses  crottoirs souillés et sa Plomée à sec, elle fit une rencontre stupéfiante. Sur la route de Saint Quay, en bordure d'un champ, était posé... Un avion ! Oh ! Pas un gros avion ! Non, un petit monomoteur qui avait pu se poser dans un champ où on avait cultivé des cocos paimpolais... Et sous l’aile  de cet avion se reposait l'être le plus beau qu'elle n'avait jamais vu.
Un beau jeune homme, blond, jean impeccable, boots en cuir fauve, chemise en soie déboutonnée sur un torse qu'on devinait viril et accueillant ! Et ce jeune homme dormait ! S'il avait été dans un champ bosselé, on aurait pu croire le dormeur du Val. Mais le champ était plat, comme la morne plaine de Waterloo. Mais on n'était pas en Belgique, le ciel n'était pas gris et aucune canonnade ne retentissait dans le lointain. Cependant, Jacques Brel aurait pu être là pour chanter : « on a beau faire, on a beau dire, qu'un homme averti en vaut deux, on a beau faire, on a beau dire, ça fait du bien d'être amoureux. » (Le prochain amour).
- S'il te plaît, apporte-moi un verre d'eau !
- Hein ?
- S'il te plaît, apporte-moi un verre d'eau !
- Mais en quel honneur ?
- Oh, pardon ! Dit le beau jeune homme en sautant sur ses pieds comme s'il avait été frappé par la foudre. Conscient de sa méprise il se présenta :
« Je suis vraiment désolé, je me croyais chez moi et je vous avais pris pour une domestique.
- Ah ! C'est sympa, rétorqua Alicia. Comme ça vous avez des domestiques ?
-Bah oui ! Je suis un prince.
- Un prince ?
- Oui,  le Petit Prince de Saint-Exupéry…
À ce moment précis un cri sonore et strident retentit dans le ciel. Nous sommes, rappelons-le, tout près de Saint-Quay-Portrieux. Et à Saint-Quay-Portrieux, comme partout au bord de la mer,  il y a des ... des…. Non pas des mouettes mais des goélands. Et justement un magnifique goéland argenté tournoyait dans le ciel au-dessus du monomoteur du Petit Prince. Et tout à coup, il fondit sur l'avion et se posa sur l'aile !
- Bonjour !
- Euh… Bonjour, bredouilla le Petit Prince.
- Oui, bon… bon bonjour, bafouilla Alicia.
- Fait beau aujourd'hui, ajouta le goéland.
- Oui, il fait beau ! J'en profitais justement pour faire un petit tour sur la terre.
- Sur la terre ? Mais tu es venu en avion... -
- Bah forcément, je suis le Petit Prince !
- O.K. ! Alors moi, je suis Jonathan le goéland !
- Ah, d’accord ! Et moi je suis Alice au pays des merveilles ?
- Sûrement ajouta le goéland.  Et, tu  cherches, tu cherches… Sais-tu bien ce que tu cherches ? tu as quitté Guingamp, qui n'est pourtant pas une citadelle, pour aller vers la liberté ?.. Et toi, petit prince, regarde le ciel. Demande-toi : le mouton oui ou non a-t-il mangé la fleur ? Et tu verras comme tout change. "Brisez vos limites, faites sauter les barrières de vos contraintes, mobilisez votre volonté, exigez la liberté comme un droit, soyez ce que vous voulez être"

Aucune grande personne ne comprendra jamais que tout cela a tellement d'importance ou pas du tout d'importance. Laissez couler vos rêves, tête en l'air, nez en l'air, marchez et retenez ceci : « les 20,21 et 22 mars à Saint Agathon, c'est le Printemps du Conte et de la Poésie. Alors on vous y attend pour rencontrer Alice, Jonathan, Saint-Exupéry et tant d'autres encore. 

samedi 31 janvier 2015

Vers sévères

Tu dis des vers et je t’écoute
Je te suis là  sur  ta route
Et ça  me déroute
Tu rimes en o
J’me jette à l’eau
Tu rimes en a
Et je te bois
Tu roucoules
Je me déroule
Et je médite
Tes paroles dites
Tu rimes en é
Je me défais
Tu rimes en i
 Je me liquéfie
Tu rimes en u
Et je suis foutu
Tu rimes pour moi
Des autrefois
Tu rimes en ui
J’entends la pluie
Et je m’essuie
Aux larmes du toit
Que j’entrevois
J’écoute ta voix
Qui me disait parfois
Des mots tendres
Les mots que j’aimais entendre
Sous la caresse de tes doigts
J’écoute
J’entends des mots...

Des mots en o
Des mots pas beaux
Des mots tus
Des mo  tus
Des mots clé
          Des mo tivés
Démotivé
Des mo tifs
          Emotif
La pluie coule de mes yeux
Pluie des mortes saisons
Larmes des sans raisons
Tu rimes en ure
          Comme la morsure
Comme la Mort Sure

La Mort

Sure

Je veux lutter
J’veux t’écouter
Encore et encore
Je m’lasse pas d’ton corps
J’veux t’enlacer
J’veux pas t’quitter
Mais t’as tes mots
Qu’entraînent des maux
Que j’veux maudire
Des mauvais mots
Puis tu rimes plus
Tu ris plus

Tu rivalises
     J’prends ma valise
Et je m’en vais au vent mauvais
Sans m’retourner
Sans t’regarder
 Dans le silence
De ton poème qui se termine
 Pas par
              M
Mais  par
            FIN
et  par
            N










jeudi 29 janvier 2015

Train de vie

Elle allait à la gare sa valise à la main
Je la suivais de loin d’un regard hagard
Elle en avait assez de ce train-train quotidien
Elle voulait accélérer,
Elle prenait le TGV, c’est bien

Elle m’a laissé là Tout seul sur le triste quai
Sans un regard dans son compartiment
Elle s’est installée confortablement
Le TGV était chauffé, il faisait froid sur le quai
J’ai allumé une cigarette, le TGV ne fumait pas
Sans bruit il a démarré, et moi je m’en suis retourné

J’ai remonté la rue jusqu’à l’avenue
Il était loin le soir où elle était venue
Arrivant en pleine  nuit de son pays de l’Est
Elle errait serrée dans sa petite veste
Protégeant contre elle un petit paquet
Coffre-fort de sa vie
C’est tout ce qu’elle avait
Je lui ai tendu mon envie
Cela faisait longtemps que j’attendais
D’un air malheureux elle m’a dit oui
Vers mon petit septième je l’ai entraînée.
Et on s’est aimé non pas d’amour
Et d’eau fraîche mais de RSA,
De resto du cœur et de secours pop.
Puis un jour elle a eu ses papiers
Je lui avais appris le français
De mon petit septième elle s’est lassée
Pour un rez-de-chaussée elle m’a quitté.

Dans mon logement tout triste
Qui tutoie le ciel sous les toits
J’ai attendu sur le lit défait
Un SMS qui me disait
Je suis bien arrivée
Alors, j’ai ouvert la fenêtre
Un grand bol d’air j’ai avalé

Et puis… j’ai sauté.