mercredi 1 juillet 2015

Injures et jurons

Remarque liminaire : Ecoutez brave gens, et ne craignez rien ! Ceci n’est qu’assemblage de pauvres rimes, collage de mots, et images de l’esprit d’un pauvre poète bien moins utile à l’Etat qu’un bon joueur de boules ! Et si à sa lecture, il vous revient souvenance d’une quelconque ressemblance, sachez que seule son imagination bien fertile grâce à Dieu, a fourbi son crayon pour gribouiller ce portrait !

Injures et jurons

Lubrique et obscène, grossièrement dégoûtant, mon inélégance langagière sied mal à ma volonté d’appartenir à une grande classe.
Il est temps ce soir devant cette docte assemblée rassemblée pour écouter les poètes féconds qui ne le feront pas, quelle classe ! de battre ma coulpe, ce qui se dit en breton faire mea culpa.
Je vais être franc et humble comme à confesse, confesse que depuis des lustres je ne fréquente plus et où d’ailleurs je ne pose plus mes fesses
Fesses que je ne montre qu’aux docteurs et aux jeunes femmes lubriques avec lesquelles parfois je fornique
Oui, je sais je suis un peu diabolique, mais que voulez-vous, je ne suis pas anorexique et je fais la nique n’étant pas allergique aux postérieurs tentants me tendant ces amas de chair qui n’ont rien d’amer 
Et que je prends plaisir à caresser comme de noirs rochers que la jupe légère découvre à marée basse
Mais je m’éloigne de mon propos qui ne tombe plus à propos et à ce propos laissez-moi en toute modestie vous parlez d’un sujet qui me tient à cœur et sur lequel je suis intarissable !
 Je voulais vous parler de l’homme en général et de moi-même en particulier.
Bien que n’étant pas général — n’étant pas assez armé pour cela — j’ai le cuir assez dur et même bien blindé pour pouvoir supporter les éloges de tout venant
Éloges de concierges éloges d’artistes éloges de tous
En tout cas si l’éloge ment — ou pas d’ailleurs — il me touche assez pour ne pas botter en touche quand on s’adresse à moi
Pisse-ruisseau provincial, mais pas du Ruisseau de la Pisse, joli petit affluent de l’Isère long de 2.9 km ce qui n’est pas long pour un ruisseau avouez-le et pour lequel la moindre satisfaction de besoin naturel dans ses eaux peut déclencher une crue le transformant en seau de pisse, à ne pas confondre avec chaude-pisse, ce qui n’a rien à voir, j’ai suivi peu de classes, cultivant mon inculture au gré des vents tout en me prenant pour un modèle référent.
Sachant parler de tout et ne connaissant rien du tout, j’ai inventé des études érudites et des recherches profondes pour parader dans les salons. Collectionnant les dictionnaires, du plus menu ou plus ardu, retenant des listes entières de méta langage, passant du lexical au médical, du grammatical au segmental, du dialectal au commercial j’ai tout un arsenal à rendre jaloux, voire caricatural, cet inamical poète provincial soi-disant écrivain de poésie que mon érudition édifiante à l’aulne de mes investissements pécuniaires rendit tellement antisocial qu’il vit depuis entre les quatre murs d’un logement pseudo carcéral très petit, mais vain pour y connaître la gloire !. 
Paradant tantôt devant les jeunes femmes, mais le plus souvent devant des femmes certaines, mon éducation sentimentale fut rapidement menée au gré des rencontres et c’est là que mon vocabulaire s’enrichit encore, de ces mots trop vivants pour mourir dans un dictionnaire.
Ma famille avait pourtant tout fait pour bien m’élever et me laisser en héritage un langage châtié (du latin castigare, de castus : pur). Mais, un héritage peut se dilapider et, bien que n’étant pas atteint du syndrome de Gilles de la Tourette, il m’arrive de prononcer et même, suprême décadence d’écrire des bordées d’injures incontrôlables !
Dans ces injures et jurons divers, je dois admettre une préférence pour tous ceux qui commencent par la lettre « C » !
Et ils sont nombreux ! Je ne vous ferais pas l’injure de les lister ou de vous proposer des devinettes, mais, avouez que depuis quelques secondes, ils vous assaillent déjà ! Non ?
Voyons, ne soyez pas prude ! Ne rougissez pas ! Vous en connaissez !
Non ! Cacemphate, callipédie, cénotaphe, chancissure, chiliaste, circaète, colichemarde et même couillard sont des substantifs tout à fait respectables !
Mais, savourez : chapon maubec, capon, chiabrena, chastron, coquart, coquefredouille, coquebert,
Corp-dieu et couer ! Et encore les christi et les cré nom de nom chers à Georges Brassens ! Et les
Canaille, cannibale emplumé, catachrèse, cataplasme, cercopithèque, chauffard, chenapan, choléra,
cloporte, coléoptère, coloquinte, coloquinte à la graisse de hérisson, concentré de moule à gaufres,
coquin, cornemuse, cornichon, cornichon diplômé, corsaire, coupe-jarret, cow-boy de la route, crème
d’emplâtre à la graisse de hérisson, crétin de l’Himalaya, crétin des Alpes, crétin des  Balkans, Cro-
Magnon, cyanure, cyclone, cyclotron, Cyrano à quatre pattes hurlés par ce cher Capitaine Haddock !
Bon, c’est tout pour ce soir !
Il se fait tard. Et ma vessie me joue des tours et des détours que j’avoue sans détour depuis qu’un journal local afficha comme un trophée l’âge de mon corps, mais pas de mon esprit !
Chelaouam ! Câlice moé patience avec ça ! J’vais compisser !

dimanche 28 juin 2015

Louange à Louis

Lecteur, lectrice, voici ma louange à Louis, l’enfant roi du langage !

C’est dans un lieu près de Lanvollon que Louis livre des livres liturgiques en latin et même en langues plus lointaines telles le letton et le lithuanien. Loué soit Louis, le laudateur qui après avoir laissé la littérature libertine pour les libidineux - ceux  qui l libèrent leur libido par des lithos licencieuses, -  a lancé dans son logis luxueux un linéaire  lumineux de librairie en libre service.
Bien loin des laideurs dont on se lasse à Lourdes et même près de Limoges, l’étal de Louis  ne laisse pas alanguis les luronnes  qui lorgnent sans se lasser sur des lectures  dont les lettrines légèrement ligurées ne se limitent pas à des liserés ou des listels illisibles   de linotypistes  se livrant à des libations de litrons  de Listel  liquoreux et  lyophilisé tout en se léchant la lippe  pleine de livarot se liquéfiant sous ces léchages langoureux ( ! ) mais dont les lettres en liesse libèrent des litanies de luxe, telles des lapis lazulis à la lumières des lampes libanaises ! Car enfin, elles sont belles ces litanies, ces listes de Labériane, Lacinia, Lambertine, Landeline, Landry et autres Léocadie, Léocricia, Léocrite ou encore Lexane, Ludmille,Ludolphe, Ludovica, tous ces loués en lutte pour que ne soit pas limitées ces lignées de  laïus dignes des lexiques des linguistes les  plus loufoques ! Ils sont légions ces   libellés licites  que la loi en toutes lettres inscrit sur les livrets des p’tits loups et des loupiottes ! Bien plus  littéraires que les Lili, Lulu, Loulou et Lola ou Lolo ! Enfin, revenons à la librairie de Louis !
 Louis a donc laissé logiquement les livres sans labels pour se lancer dans la librairie de luxe ! Devant son  local sont garées les limousines des  ladies et des lords  de Lanvollon et même de Lantic. Des laquais ouvrent les lourdes sans loquet, des larbins loin des lumpenprolétaires louvoient entre les linéaires tout en lorgnant les lots de littérature luxembourgeoise ou lapone tandis que des légions de  laïcs  en liesses côtoient les livreurs lèches-bottes et que des légats et autres grosses légumes à grand coup de lazzis lento mais lestes ne lézardent pas pour libérer, sans limitation, des liards  et des liards dans ce libre service livresque.
Louis ne se languit pas de ce loisir ! Une nouvelle lubie, plus ludique mais légale, ne le limiterait plus :

Louer en location-vente des loupes pour que les laudateurs qui auraient oublié leurs lunettes puissent lire même à la lumière de la Lune ! Car, les Nocturnes, c’est une nouvelle  liberté ! 

mercredi 24 juin 2015

Il est

Il est.
Il est encore.
Encore et encore.
Dans le souffle de la vie
Dans le murmure du vent
Dans la brise et la tempête
Il est.
Dans le flux montant
Dans la marée qui vague
Dans le vague du temps
Il est.
Sur la cime enneigée
Dans la plaine et la taïga
Dans les roches du Sahara
Et les sables de Gobi
Il est.
Dans les échos de ta voix
Dans les friselis de tes sourires
Dans tes larmes de peine
Il est.
Et à la fin du temps
Quand en  vain on le cherchera
Quand il dira : j’étais

Je partirai.

mardi 23 juin 2015

La route de l'Homme

 Sur la route qui mène à l’homme il n’y a pas que des choses bonnes. Et s’il n’y avait que des choses bonnes, pas sûr que l’homme nous étonne.
Entre les pierres qui roulent et des engins qui déboulent pas certain que l’homme tienne debout -  parcours de casse-cou
 Il avance en peinant            naturellement            et si c’est bravement qu’il se met en mouvement il y en a pour bien longtemps        -        Prendre son temps.
Sur la route depuis son enfance il a laissé toute exubérance   -        apprendre à prendre patience et à prendre les coups        -        en silence
De son berceau à l’âge ado la vie lui dresse tout un tableau
Fais pas si fais pas ça toute cette mascarade          -         on va te dresser pas de dérobade -  Penser pour lui
Lui apprendre       le dresser            le dresser à obéir         obéir à tous désirs des maitres à penser         des maîtres à penser pour lui.
Tellement bien le dresser qu’il s’est redressé !       il a rué !    il a crié !    il a vomi sa haine -  hurler pour sa liberté.
Interdire d’interdire  préférer s’enfuir et nuire        nuire et désobéir         dans les rues de la ville nouveaux plaisirs
Prendre de la vitesse            prendre le monde de vitesse                  pas de faiblesse finie la gentillesse       vivre sa jeunesse         ça presse
Moteur de sa vie         carburant de détresse essence      essence à exploser les sens          rouler à contresens     donne lui du sens
A ta vie               ton envie   ton souci d’affranchi   tout étourdi
Ne plus rester     seul   vivre en bande            retrouver l’état originel      
Dans le clan        la tribu                simple élément  du tous ensemble                          ensemble          être      fort
Etre fort     sans effort dominer   faire bloc   résister   ne rien laisser de
Sa liberté
Liberté de tout faire    liberté pas gagnée       liberté aliénée
Liberté finie
Enfermé     prison                quatre murs ou plus
Le dresser           le dresser à obéir           obéir à tous désirs des maitres à penser            des maîtres à penser pour lui

Se taire      se laisser faire              discipline de fer           ne pas s’en faire
Attendre    heure         jour   nuit   semaines   mois          nuit   nuit   nuit
Attendre    puis           sortir
Sortir                   puis           attendre
Sans savoir quoi          ne plus penser
Pas réfléchir       se laisser fléchir s’abrutir     fuir               re fuir
Dans des fumées          des verres          des verres fumés des verres de fumées
Ne plus voir        ne plus devoir              ne pas savoir      ne plus croire
Boire déboires avoir peur du miroir préférer l’isoloir
Noir trop noir     ne plus vouloir   ne plus rien valoir      se laisser choir
Pas d’espoir        plus d’espoir  noir
Alors                                                        
bonsoir !

         

samedi 20 juin 2015

La poétesse au salon

La poétesse au salon
Elle s’est installée sur sa petite table, a sorti ses petits recueils
Bien écrits bien propres, juste ce qu’il faut comme tape à l’œil
Et d’un air radieux attend pour combien de temps ses lecteurs
Prise entre deux autres auteurs  Elle empile ses livres à la bonne hauteur
Ajuste ses lunettes, son sourire en cœur remet d’un geste bien étudié
La mèche rebelle qui  doit faire un malheur et les faire chavirer,
Vérifie que son stylo en pseudo or sera fonctionnel tout à l’heure
Regarde à droite à gauche, voudrait engager la conversation
Avec son voisin de droite qui à l’air bien mignon
Celui de gauche, bah  celui de gauche, il semble de gauche.
Rien qu’à deviner ses titres  en se chavirant  la tête
D’une manière discrète elle voit bien que ce n’est pas un poète !
Ecrire des trucs aussi gros avec un titre aussi long et en tout petits caractères
Ça dénote qu’on a affaire à un intello sûrement universitaire.
Moi, je viens du peuple, et j’en suis fière ! Je travaille moi monsieur pense-t-elle
Pas planquée dans un bureau ou à avoir des vacances toutes les six semaines.
Je travaille à l’usine enfin, je travaillais depuis l’année dernière
Maintenant je suis en congé maladie  je souffre mais je souris
Il ne faut pas laisser abattre par cette chienne de vie
Et c’est pour cela que j’écris de la Poésie.
Oui, messieurs dames, de la poésie : j’aligne les vers
Je fais des quatrains des alexandrins j’suis pas rentière
Alors faut vivre et justement je sais écrire.
En un an j’ai édité quatre recueils, j’évite vraiment pas les écueils
Quatre tirages de 500 et j’en ai déjà vendus…euh oui, un cent
Avec tous ceux que j’ai donnés ! C’est vrai que la poésie les gens
Ils hésitent : il faut vraiment tout leur expliquer ? Mais non, c’est pas comme à l’école
T’as rien à apprendre, juste à lire et ta pensée décolle
Oui, tu pars vers des ailleurs lointains et c’est moins dangereux un beau vers qu’une ligne de coke
Ou un mauvais joint de rebeu qui risque de te faire piquer par les bleus !
De toute façon, je parle et il  s’en fout : il lit son journal
C’est quoi ? Courrier International ? j’connais pas, j’connais juste le journal local
J’aime bien j’y lis les potins et ça m’inspire tiens écoute :
Mon voisin fait du feu, il brule des palettes
Et dans la fumée bleue qui s’élève
Je devine son âme grisée à l’anisette
Qui lui fait oublier sa petite  Ève !
Ça c’est du vécu ! De la réalité et ça emmène mon lecteur loin de monde terre à terre
Il part faire un voyage pour Cythère
Bon, pour l’instant y’a pas grand monde au départ de ma gare
Et puis, je pense, je pense et je m’égare.
Deux heures que je suis là, et personne s’est arrêté : J’ai beau les aguicher,
Sortir mon sourire leur tendre un marque-page : c’est fou : ils prennent le marque-page
Et ne m’achète rien
C’est la dernière fois que je fais ça, et ça vaut une fortune à la fin !
Bon, ils commencent à sortir leur repas et j’ai pas faim
Quelle vie que c’est que de se vendre et de vendre de la poésie
Heureusement, les gens viendront tantôt
Après Michel Drucker ou la plage s’il fait beau
C’est sûr je vais faire un malheur, je le sens voilà mon heur
Tiens, un journaliste : Il va me prendre en photo, peut-être m’interviewer
Bah non, il s’arrête pour le type de gauche et mon petit voisin de droite
Est toujours fourré en face avec une illustratrice ! Tu parles, faire des dessins
Pas dur d’être artiste pour faire ce qu’elle fait ! Bon, elle est mignonne :
Elle a quel âge, 25 ans, trente, oui moi, j’ai le double
Et puis je m’en fous : j’vais faire un tour la buvette !
 Pas mauvais ce petit blanc, il annonce la guinguette…Et si j’écrivais autre chose
Un livre de cuisine, un livre érotique, une histoire d’amour
Un roman d’épouvante une saga fantaisy ou un truc rigolo
Non, je sais j’vais écrire du slam que je vais déclamer sur les scènes je ferai comme Clo
La p’tite jeune qu’est championne du monde et dont on nous rebat les oreilles
C’est facile de faire du slam tu peux même le chanter c’est pas pareille la poésie
Faut l’apprécier  Enfin je le sens j’vais m’éclater oui je vais slamer
Oui, et je ferais les championnats de Guingamp de Saint Brieuc, de Tréméven même
Et je serais championne, et je serais aimée et je serais en haut de l’affiche
Mon nom sera sur toutes les lèvres on m’invitera dans les cafés
Et je pourrais boire sans payer ! Oui, je vais slamer !

19/06/2015

samedi 6 juin 2015

Stage d'écriture



Ateliers d'écriture – Juillet 2015


Les ateliers animés par Francis DELEMER, sont ouverts à tous ceux qui veulent ou voudraient écrire. Il n'est pas nécessaire pour y participer ni d'avoir fait des études, ni d'être un pro de l'orthographe, ni de vouloir écrire un « best-seller
Dans l'atelier d'écriture se rassemblent des personnes de tout âge, de tous milieux, qui désirent écrire par plaisir, hors de toute visée économique ou utilitaire.


Programme
Dates : Mardi 21- mercredi 22 –jeudi 23- vendredi 24 juillet 2015
Lieu : restaurant « Le Temps des cerises» l' Hôtel – 22140 Tonquédec
Horaires : matin : 10 :00→12 :00 après-midi : 14 :00→16h00
Coût du stage : les quatre jours avec le repas du midi : cent euros


Thème : l'île des lettres
Le matin 

• Batifoler en OuLiPo avec des jeux de langages : Tout dire ! Tout parler ! Tout oser ! Tout écrire
• Travail sur le style, la rhétorique :
« Avez-vous lu ?
Avez-vous écrit ?
Avez-vous lu ce que vous avez écrit ?
Qui êtes-vous ?
Et surtout
Qu'attendez-vous de la gomme ? » Joyce Mansour-Le Grand jamais-1991

L'après-midi

On aborde l'île des Lettres et on écrit à l'autre qui est resté ( e ). Du petit mot d'excuse à la lettre d'amour, de la correspondance de la vie et de ses évènements au poème écrit en pensant à lui, à elle, on raconte, on demande, on interpelle. Bref, surtout, on écrit :
Ce soir, taboulé, fromage, fruit.
Je suis partie faire des courses. Je ne sais pas à quelle heure je rentrerai.
Anatole a téléphoné : il veut que tu le rappelles pour le spectacle.

Facultatif : Le vendredi soir, animations avec lectures publiques de textes

Renseignements et inscriptions :
02 96 46 48 96
02 96 44 70 25



Kastell an Ankou

Un SHOW EFFROI !!!








Rendez-vous au Château de Tonquédec, endroit magnifique, beau témoignage médiéval, les



9,17,22 juillet et 


6,14,et 21 août 



à 21 h 30 

pour découvrir ou redécouvrir les :





légendes de la Mort et autres histoires merveilleuses et surnaturelles de Bretagne 






Je serai accompagné par deux sonneurs de qualité : Jean-Pierre Sevenou ( cornemuse, biniou) et mon "frère" Yann Guérin (bombarde, flûte, accordéon).



(merci à Cécile Guérin pour l'affiche)