Parus, à paraître, en cours... des "Poèmes",du slam,des contes et toutes sortes de textes. pas de quoi avoir un Prix !
vendredi 7 novembre 2014
mercredi 22 octobre 2014
Les lits
J’ai reposé dans bien des lits
Mais rarement y ai dormi
J’ai partagé des couches à deux ou même plus
Sous les mêmes couvertures sous les mêmes toitures
Lits ouverts où j’ai aimé lits secrets où j’ai pleuré
Lits des dortoirs sordides
Lits tournés vers des ciels de pluie
Lits fermés vers d’accueillantes nuits
Lits trop grands où j’errais perdu
Lits de rêves et lits à rêves
Lits pour re-vivre et lit pour mourir
Le lit défait Delacroix |
Attendant une mort qui tarde à venir
Lit de naissance pour célébrer l’absence
Et lit de souffrances pour espérer la re-naissance
Lit d’hier à jamais détruit
Lit de demain à toujours espérer
Fermer les yeux mais pas pour une dernière fois
Les fermer et voir encore un visage radieux
Un sourire d’espoir un avenir probable
Sentir que ce lit sera partagé
Mais à quoi bon rêver ?
jeudi 9 octobre 2014
Les Dire du jour : 8 et 9 octobre
Ah c’est malin
Cette branche tombée sur le chemin
Mon chien saute par-dessus
Je fais le tour
Déçu
***
Les mots tombent goutte à goutte
Ils tourbillonnent sur la feuille
Tout à coup j’ai des doutes
J’efface tout
Elles tournent toujours mes idées
folles
***
Faire comme une lumière
Pour y voir plus clair
Dans la pénombre de mes souvenirs
***
Odeur de mousse
Ecrasée sous le pas lourd
Du promeneur
Qui médite un coin de cheminée
***
Un pigeon tombe
Sans un bruissement d’aile
Dans le fracas d’une détonation
Trois gouttes de sang
C’était cela la vie ?
***
La nuit
Pas de nuit pour le vent
Pas de nuit pour la pluie
Pas de nuit
Pour mon ennui
lundi 6 octobre 2014
Dire du jour
L’horizon plan de la mer calmée
Devient ligne brisée sur le port
découvert
Mon voyage s’achève.
***
Trois cris dans la nuit
C’est quoi tout ce bruit.
***
Première pluie de l’automne
Et c’est déjà monotone
Toutes ces rues sans personne.
***
Il suffit de dire ou de se taire
Raconter son enfance ne vieillit point
Les cheveux blanchis sous les coups
de la vie
Tomberont au vent mauvais de l’automne.
***
Le ruisseau grossit et devient
torrent
Ma patience fond sans soleil
Quand finit-il le temps des
enfants
jeudi 2 octobre 2014
Poètes sortez vos papiers !
Le slam c’est la poésie des mots dits
Et si les poètes sont maudits
Qui ne mot dit consent alors ouvrons
Nos bouches pour que sortent nos cris
Que nos bouches ne soient plus des prisons
Mais qu’ensemble il nous pousse des envies
De lancer une anarchie de poésie
Une révolte des mots à tout prix
Des mots pour rendre les gens heureux
Tous ceux qui triment dans la pâleur de la nuit
Et dans la noirceur des jours à leur fermer les yeux
Pour tous ces maux non-dits traînés de misères
En cimetières et
d’asiles de réfugiés en barrières
Austères, de camps de transit provisoires
Pour reconduite à des frontières expiatoires
Des mots qui riment avec envie et belle vie
Avec ce sourire de l’enfant sortant de sa rêverie
Ce coup d’œil de la femme corps désiré à l’amant
Qui attend le moment pour le faire vibrer
Ce couple enlacé depuis un long moment
Oubliant les tirs des armes folles et les murs effondrés
Pour mon frère de Palestine attendant vainement Rachel
Et mon copain Habib parcourant épuisé les sables du Sahel
Pour le Pierrot de la cité du dix-huitième sirotant le thé
A la menthe dans le souk de la mosquée accueillante
Pour la vieille assise au bord du trottoir devant le bar du
mistral
Et qui croit qu’elle est plus belle la vie sous le soleil de
l’été
Même si la rue toute la nuit sera encore bruyante
Mais que c’est mieux que l’hiver quand tout est calme et
gelé
Pour un frère réfugié pour une sœur oubliée pour le père
torturé
Et pour la mère violée, poètes sortez vos papiers
Que vos cris emplissent sans arrêt et le jour et la nuit
Qu’ils s’envolent au-delà des clochers des minarets
Des toits des casernes et des bâtiments des autorités
Qu’ils fassent valser toutes les milices armées
Et les armées de milices et tous ces marchands d’armes
Que vos mots désarment qu’ils soient plus fort que la
violence
Que vos rimes fassent vibrer la tolérance et la patience
Qu’ils soient plus forts que ceux des politiques
Qui bien tranquilles dans leur petite boutiques
Imaginent des stratagèmes que certains aiment
Pour larguer loin de chez eux des gênes de haine
Plus mortels que des maladies qu’on soigne sans peine
Poètes vous seuls pouvez porter les armes
Car même si vos vers explosent ils ne tuent pas
Poètes insurgez-vous portez le combat dans la rue pas à pas
Sur de nouveaux champ de bataille où des combattants bien
fiers
Au sourire désarmant brandiront de larges bannières
Nouveaux signes de ralliement pour les croisés de la paix.
Poètes, ne nous défilons pas, formons nos bataillons
Défilons aux sons des hymnes nouveaux des odes à la joie
Marchons qu’un pas de danse animent d’un grand tourbillon
Ce tour de la terre auquel il faut que le monde croit
Poètes le monde a perdu des batailles mais pas la guerre
Hier c’était hier aujourd'hui sera demain et crions fort
Comme l’ami Paul pour que tous les gars du monde
De toutes les couleurs et toutes les filles de la terre
De toutes les croyances fassent la révolution
Arrachent les maillons de toutes ces chaînes
Découpent en morceaux ces millions de baillons
Pour que nous
reprenions
Notre respiration !
Poètes sortez vos papiers !
,
vendredi 5 septembre 2014
Vengeance froide
Sortie aujourd'hui :
Après le repas, Fanny récupéra la 22 sans problème. Enveloppée
dans un carton anonyme, cela aurait pu être un outil quelconque !
Elle n’eut même pas à débourser quoi que ce soit, Yann lui en
faisant « cadeau » ! Elle attendit quand même la nuit pour la
sortir et prendre le temps d’imaginer la suite tout en la caressant
d’une main convulsive. Le lendemain matin, tôt, Fanny avait
chargé ses bagages et prenait la direction de la Bretagne.
Fanny, jeune professeure à Rouen, est en vacances dans une
petite station balnéaire des Côtes d’Armor. Sept ans
auparavant, José, héritier des Chantiers navals de Portrieux,
a tué dans un accident de voiture son mari et sa petite fille.
Or, José vient juste de sortir de prison. Fanny a mûri sa
vengeance, froidement. Tout est prêt. Tout ? Pas certain…
Vengeance Froide
Après le repas, Fanny récupéra la 22 sans problème. Enveloppée
dans un carton anonyme, cela aurait pu être un outil quelconque !
Elle n’eut même pas à débourser quoi que ce soit, Yann lui en
faisant « cadeau » ! Elle attendit quand même la nuit pour la
sortir et prendre le temps d’imaginer la suite tout en la caressant
d’une main convulsive. Le lendemain matin, tôt, Fanny avait
chargé ses bagages et prenait la direction de la Bretagne.
Fanny, jeune professeure à Rouen, est en v
acances dans une
petite station balnéaire des Côtes d’Armor. Sept ans
auparavant, José, héritier des Chantiers navals de Portrieux,
a tué dans un accident de voiture son mari et sa petite fille.
Or, José vient juste de sortir de prison. Fanny a mûri sa
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Commande : ICI
Après le repas, Fanny récupéra la 22 sans problème. Enveloppée
dans un carton anonyme, cela aurait pu être un outil quelconque !
Elle n’eut même pas à débourser quoi que ce soit, Yann lui en
faisant « cadeau » ! Elle attendit quand même la nuit pour la
sortir et prendre le temps d’imaginer la suite tout en la caressant
d’une main convulsive. Le lendemain matin, tôt, Fanny avait
chargé ses bagages et prenait la direction de la Bretagne.
Fanny, jeune professeure à Rouen, est en vacances dans une
petite station balnéaire des Côtes d’Armor. Sept ans
auparavant, José, héritier des Chantiers navals de Portrieux,
a tué dans un accident de voiture son mari et sa petite fille.
Or, José vient juste de sortir de prison. Fanny a mûri sa
vengeance, froidement. Tout est prêt. Tout ? Pas certain…
Vengeance Froide
Après le repas, Fanny récupéra la 22 sans problème. Enveloppée
dans un carton anonyme, cela aurait pu être un outil quelconque !
Elle n’eut même pas à débourser quoi que ce soit, Yann lui en
faisant « cadeau » ! Elle attendit quand même la nuit pour la
sortir et prendre le temps d’imaginer la suite tout en la caressant
d’une main convulsive. Le lendemain matin, tôt, Fanny avait
chargé ses bagages et prenait la direction de la Bretagne.
Fanny, jeune professeure à Rouen, est en v
acances dans une
petite station balnéaire des Côtes d’Armor. Sept ans
auparavant, José, héritier des Chantiers navals de Portrieux,
a tué dans un accident de voiture son mari et sa petite fille.
Or, José vient juste de sortir de prison. Fanny a mûri sa
vengeance, froidement. Tout est prêt. Tout ? Pas certain…
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jeudi 4 septembre 2014
Vapeur du Trieux
Deuxième participation ce dimanche 31 aout dans la Vapeur du Trieux
Guingamp
Cent cinquante ans
Que ta gare apporte et emmène
Commerce
Et voyageurs.
Cent cinquante ans
Que solidement rivés
Ces rails font le chemin
Entre Brest, le port, à l’ouest
Et Rennes, capitale, au couchant.
Et plus modestement
Ces lignes secondaires
De noms mal réputés
Lannion, Paimpol, Carhaix
Lignes des petites mains et des ouvriers
Et chemins des écoliers.
Gare, plus que centenaire
La vapeur s’est évaporée
Et tout le charbon s’est consumé
Le diesel l’a remplacé
Puis très vite l’électricité.
Le petit train à vapeur
N’accueille plus de voyageurs pressés
À se rendre en habits du dimanche
Jusqu’à Saint-Brieuc
Pour des consultations de gens sérieux.
Les wagons de bois
Ne retentissent plus
De rires d’enfants
De mots bretons ou de termes gallos
Et de nouvelles des tantads et des festou-noz.
Le train venant de Paris
S’annonce sur la voie trois.
Pointe d’argent au loin
Le TGV très vite se gare
Et déjà repart, majestueux snobard.
Monsieur le chef de gare
Vous pourriez en raconter
De bien belles histoires arrivées
Dans ce lieu que vous gardez
Terrain de luttes passées et de conflits meurtriers.
Et vous, messieurs les guichetiers
Quelquefois remplacés par des automates zélés
J’irai toujours vers vous pour
M’acquitter du prix de mon billet
Repoussant la machine robotisée.
Et vous enfin, madame la kiosquière
Étalant vos journaux, vos livres et vos douceurs
Présente tôt le matin jusque très tard
En avez-vous aussi, à raconter, des histoires
Surprises devant votre comptoir ?
Guingamp
Cent cinquante ans
De petites histoires
Qui font la grande Histoire
Tournée vers l’avenir.
Guingamp
Ta gare s’embellit
Au fil du temps
Au fil des trains
Qui roulent…
Sans faire d’histoire !
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