jeudi 4 septembre 2014

Vapeur du Trieux

Deuxième participation ce dimanche 31 aout dans la Vapeur du Trieux

Guingamp
Cent cinquante ans
Que ta gare apporte et emmène
Commerce
Et voyageurs.

Cent cinquante ans
Que solidement rivés
Ces rails font le chemin
Entre Brest, le port, à l’ouest
Et Rennes, capitale, au couchant.

Et plus modestement
Ces lignes secondaires
De noms mal réputés
Lannion, Paimpol, Carhaix
Lignes des petites mains et des ouvriers
Et chemins des écoliers.

Gare, plus que centenaire
La vapeur s’est évaporée
Et tout le charbon s’est consumé
Le diesel l’a remplacé
Puis très vite l’électricité.

Le petit train à vapeur
N’accueille plus de voyageurs pressés
À se rendre en habits du dimanche
Jusqu’à Saint-Brieuc
Pour des consultations de gens sérieux.

Les wagons de bois
Ne retentissent plus
De rires d’enfants
De mots bretons ou de termes gallos
Et de nouvelles des tantads et des festou-noz.

Le train venant de Paris
S’annonce sur la voie trois.
Pointe d’argent au loin
Le TGV très vite se gare
Et déjà repart, majestueux snobard.

Monsieur le chef de gare
Vous pourriez en raconter
De bien belles histoires arrivées
Dans ce lieu que vous gardez
Terrain de luttes passées et de conflits meurtriers.

Et vous, messieurs les guichetiers
Quelquefois remplacés par des automates zélés
J’irai toujours vers vous pour
M’acquitter du prix de mon billet
Repoussant la machine robotisée.

Et vous enfin, madame la kiosquière
Étalant vos journaux, vos livres et vos douceurs
Présente tôt le matin jusque très tard
En avez-vous aussi, à raconter, des histoires
Surprises devant votre comptoir ?

Guingamp
Cent cinquante ans
De petites histoires
Qui font la grande Histoire
Tournée vers l’avenir.

Guingamp
Ta gare s’embellit
Au fil du temps
Au fil des trains
Qui roulent…

Sans faire d’histoire !








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