mercredi 7 août 2013

II Saint Émilion : L'église monolithe

Construit entre le XIIème et le XVIème siècle, et renforcé à sa base un siècle plus tard, le clocher de l’église monolithe est le point culminant de Saint-Emilion. Gravir ses 196 marches est un défi qui une fois relevé vous offrira un panorama incroyable sur la cité et sa Juridiction !
Sous le clocher, entièrement creusée dans la roche, la spectaculaire église monolithe fut creusée entre la fin du XIème et le début du XIIème siècle. Ses proportions gigantesques font d’elle, l’église monolithe la plus vaste d’Europe !










































Quelques photos de nos pérégrinations en juillet : I BORDEAUX

I  BORDEAUX

Bordeaux, Patrimoine mondial de l'Unesco


Le 28 juin 2007, l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) a inscrit Bordeaux, Port de la Lune, sur la liste du Patrimoine mondial au titre d'Ensemble urbain exceptionnel. La distinction de ce vaste périmètre de 1810 hectares est une première. La Commission du Patrimoine mondial de l'Unesco n'avait encore jamais honoré un ensemble urbain de cette ampleur.


Le Miroir, oeuvre d'art devenue bien utile
Bordeaux est dotée depuis fin juillet 2006 du plus grand miroir d'eau du monde (3 450 m2). Situé face à la place de la Bourse, entre le Quai de la Douane et le quai Louis XVIII, le miroir d'eau alterne des effets extraordinaires de miroir et de brouillard. Féérie créée par le fontainier Jean-Max Llorca, le miroir d'eau est l'élément central des quais de Bordeaux rééaménagés par le paysagiste Michel Corajoud. D'autres villes dans le monde, comme Québec, étudient la construction d'un équipement similaire.
Place de la Bourse
Bordeaux
Horaires
Le miroir d'eau fonctionne tous les jours de 10h à 22h,
selon le cycle suivant : 3 mn de remplissage, 15 mn d'effet miroir, 5 mn vidange et 3 mn de brouillard.

VOIR SOUS LES JUPES DES FILLES....




EXPOSITION

Jaume Plensa

Jusqu'au dimanche 6 octobre 2013
Bordeaux
11 oeuvres monumentales de Jaume Plensa réunies dans les espaces publics et verts de la ville de Bordeaux.

Le pont Jacques-Chaban-Delmas, ou pont Bacalan-Bastide, à Bordeaux, est un pont franchissant la Garonne entre le pont de pierre et le pont d'Aquitaine, il se situe dans le prolongement de la rue Lucien-Faure et relie le quai de Bacalan au quai de Brazza, au nord de La Bastide1. Le conseil municipal de la ville de Bordeaux a décidé le 22 octobre 2012 de le baptiser du nom de « Jacques Chaban-Delmas », l'ancien maire de Bordeaux2.
Les travaux se sont déroulés d'octobre 2009 à fin décembre 2012. L'ouvrage a été mis en service et ouvert à la circulation le lundi 18 mars 2013.


I

Ciné porno

Salle obscure. Des hommes en file – discrets-
Regard fixé devant eux
La file avance doucement
Avalée par la salle obscure.

Une halte à la caisse : la monnaie est prête
Pas de chèque, pas de carte bancaire
Présence clairsemée dans la salle
                                                               Pas de voisin, pas de témoin.

Musique d’ambiance-soupirs rauques
-chuchotements
Bruits de baisers, bruits de succions

Le rideau rouge s’écarte
L’écran accueille les images
Images de femmes – images de corps
Images de corps de femmes
Déshabillés – lingerie qui tombe
Lingerie minime qui dessine les corps.

Éva écarte les lèvres sur le sexe brandi.
Elle avale le sexe : regard tourné vers la caméra
- devant le regard des hommes assis
Dans la salle obscure-
Hommes qui tressaillent déjà.
Des mains s’égarent, cherchent des boutons
Ouvrent des fermetures zippées
Des soupirs sur l’écran
Des soupirs dans la salle – déjà-

Noémie caresse sa compagne – la bouche mordille le sein
Le téton durcit sous la langue experte.
L’aréole se découvre sous la main aux ongles longs et rouges.
Elle écarte les lèvres…du sexe au clitoris turgescent.

Les soupirs râles et chuchotements  de la salle
                                                                              Grandissent
Déjà des hommes se lèvent et se dirigent vers la sortie
D’autres entrent : qu’importe l’histoire ?
               
Scènes de la vie – crois-tu vraiment ?

Que sont devenues ces salles ?
Ciné Bijoux, Ciné Sex, Ciné Star…
Que reste-t-il à l’homme seul
La solitude –encore plus vive
Devant l’écran de l’ordinateur ou du téléphone
Il regarde les mêmes scènes
A les mêmes gestes de soi disant plaisirs


-solitaires-

Salon du Livre DOLUS

C'était le jeudi 25 à Oléron, sous un soleil de plomb !
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Dieudonné fait le service !


Toujours souriant !


Mon ami Francis  Belliard



C'est calme !


départ pour la plage.




Francis Belliard et ses "*âneries"

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vendredi 2 août 2013

Ami, qu’as-tu vu ?

J’ai vu, j’ai vu
Ami, qu’as-tu vu ?

J’ai vu
Une perruque sur une tête de lit
Un orteil sur un pied-de-biche
Une langue énorme dans une bouche de métro
Un panaris sur un doigt de whisky.

Ami, ami, c’est n’importe quoi !
Dis-moi vraiment, qu’as-tu vu ?

J’ai vu
Un pou sur un cheveu sur la langue
Une poussière dans un œil-de-bœuf
Une carie sur une dent des Alpes
Une selle de cuir sur un dos d’âne.

Ami, ami, tu te sens bien ?
Dis-moi donc, ami, qu’as-tu vu ?

J’ai vu, j’ai vu

Une entorse à un bras de fer
Un pantalon neuf sur un rond de jambe
Un plombage sur une dent contre toi
Et une tache de rouille sur une main de fer

Ami, ami, c’est assez !
Dis-moi ami, qu’as-tu bu ?

J’ai vu la terre entière qui perdait la tête
Et des hommes de rien s’occuper de tout
Des chemins de fer qui menaient en enfer
Et des voies d’eau qui m’emportaient au loin.

Oui, ami, j’ai vu tout cela :
Un monde qui ne tourne pas rond
Des hommes qui cherchent leur chemin
Et toi qui ne me crois pas !



Matin

D’abord il fait chauffer l’eau
Dans une petite casserole
Toujours la même, en métal léger
Qui garde les chocs du passé.

Puis du pot de café conservé au frais,
Il prélève deux grandes cuillerées
Qu’il dépose dans le filtre doucement.
Enfin, il verse l’eau, précautionneusement.

Il pose la tasse ébréchée, toujours la même
Depuis tant d’années, toujours rangée
Au même endroit sur le bord du buffet,
Rarement lavée, parfaitement culottée.

Debout, comme s’il était pressé, il boit
Cette première tasse de café.
Puis il prend un sucre
Et sort…

Son chien l’attend devant la porte
Assis, la tête droite, les oreilles dressées.
C’est pour lui le sucre et la caresse
Et les premières paroles : Bonjour, ma belle !

Alors les deux complices vont au bout du chemin.
Dans la vieille boîte à lettres, le journal.
Il revient lentement, écoutant les premiers oiseaux
Se laissant pénétrer des premières odeurs

Du jour, à peine levé. Le chien, lui, n’est pas pressé
Il goûte encore ses moments de liberté
Suivant dans le bois voisin les laissées
Des chevreuils étonnés et d’un vieux solitaire  blasé.

Une deuxième tasse moins chaude – évidemment
Puis la lecture du quotidien – avidement
La journée est commencée – renouvellement
Comme tous les matins – rituellement.