Parus, à paraître, en cours... des "Poèmes",du slam,des contes et toutes sortes de textes. pas de quoi avoir un Prix !
dimanche 4 novembre 2012
dimanche 28 octobre 2012
A Table !
Soirée délicieuse hier soir au Quai 911 à Saint Quay ! Six personnes autour d’une table, impression d’être sur la mer, en face, dominant le port et sa tempête. Bien à l’abri dans ce cadre accueillant, chaleureux, clair et intime en même temps ! Petit comité plutôt que grand club de décideurs, six membres autour de cette table ! Le hasard qui fait bien les choses avait placé à côte, trois dames et des trois hommes. Nous nous connaissons bien, et si nous ne nous apprécions pas forcément tous, la longue discussion - dégustation fit qu’à la fin du repas, j’eus l’impression que nous étions de vieilles connaissances ravies d’être ensemble.
En attendant une charmante
retardataire, les effluves du parfum floral du cocktail orangé s'emparent de
nos sens et la chaleur dégagée par ce
subtil camaïeu de goûts nous amena à parler…chauffage ! Le vent de
l’extérieur que l’on devinait à mille détails, devait y être aussi pour quelque
chose…Pompe à chaleur, gaz, bois, protection de la Terre, technique, les femmes
connaissent le sujet aussi bien que les hommes ! Il faut dire que le
règlement (j’allais écrire le réglage !) des factures n’est pas un
privilège masculin ! Notre amie arriva enfin, rappelant à notre cher Amphitryon,
qu’elle l’avait prévenu de son arrivée tardive. Bien vite, verre et petits
pâtés en croute furent avalés et un foie gras accompagnée de salades, graines
germées, compotés diverses, fraises et pain de lait chaud fut offert à nos
papilles attentive .Un relatif silence s’installa, juste interrompu par le choc
discret des bouteilles sur les verres. Comme d’habitude, deux des convives,
laissèrent passer les flacons vermeils ou liquoreux pour, l’une une carafe
d’eau plate, et moi, une eau italienne que j’apprécie à sa juste valeur.
Si comme on le répète parfois
à la suite de Musset « Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse ? »,
il n’en est pas de même pour l’assiette. Et c’est vrai que de plus en plus, les
Chefs rivalisent de recherche et parfois
d’audace dans la présentation des mets. L’odorat n’entre plus en jeu en
premier, battu de peu par le regard. La décoration, l’harmonie des formes,
l’audace de la juxtaposition de couleurs incertaines ou inattendue amena de
longs silences, suivis de commentaires élogieux puis de mimiques faciales et
verbales pour retrouver le potimarron,
la polenta italienne , la purée d’un tendre violet de la vitelotte, ou encore
l’étrange mélange agréable d’un sorbet en bout d’assiette. La brochette de
coquille Saint jacques attendue dans ce port de pêche et à cette époque, suivi
l’entrée et précéda un duo de macarons roses recouvrant un parterre de
framboises fraiches.
Un service bien organisé
permit des échanges conviviaux sur notre club, et sur mille autres sujets au
gré de la fantaisie de chacun.
Bien sûr, la plaisance et le
permis côtier obtenu depuis peu amena quelques délires sur la possibilité de
rentrer à Guingamp par l’eau avec bateau, barque et pour finir canoë pour les
derniers kilomètres du Trieux. Marie-Agnès prévint tout de suite qu’elle
préférait chercher une chambre !
La fille d’une de nos amies est responsable
d’un syndicats lycéen ( elle fait hypocagne et prépare Sciences-po) et à ce
titre fréquente assidument les cabinets ministériels ! Ce qui nous valut
quelques anecdotes scoop relatées par sa mère.
Bref, n’en déplaise à
Mérimée, ce diner à saint Quay ne fut pas un guépier, d’autant plus que c’est
notre Club que je préside qui régla ces agapes !
J’eus la joie d’avoir deux
passagères d’excellente humeur pour le retour, retour qui se fit en respectant
toutes les injonctions du Code de la route et celles de la bonne
conduite !
jeudi 25 octobre 2012
mercredi 24 octobre 2012
A lire
Oui, il y a à lire et c'est ici !
Cependant, la situation au LIBAN me rappelle ceci :
Libre Terre
Sur la route de terre battue que tant de pas avaient foulée
Tu avançais camarade, tenant serré ton vieux fusil rouillé
Seul, dans la nuit noire sans étoiles et sans la fleur aux dents
Avec le seul d’espoir de les rejoindre et ne pas être tué avant
Dans ta poche contre ton corps et toute mouillée de ta peur
Cette seule photo de ta belle en noir et blanc sans couleur
Encore à tes oreilles le chant des partisans et le cri de ta mère
Ne t’en vas pas, petit, des guerres, y en aura plus c’était la dernière
Celle qui a pris ton père, celle qui a rendu folle ta grande sœur
Celle qui nous a laissés dans le trou de terre, dans ces terribles odeurs
Odeurs des corps souillés de frayeur, odeurs des corps baignant
Et dans la sueur et dans l’urine et dans les ultimes excréments
Un dégoût tel qu’il t’a fait prendre à la fin l’arme et la route
Vers des combats de rues, de carrefours, des luttes de doutes
Où la raison s’égare pour des mots perçus par tous ceux
Qui écoutent, antennes tendues vers des ailleurs bien mieux
Paraboles blanches de l’espoir et mensongères histoires
Paroles reçues et qui bêtement incitent à croire
Que leurs auteurs sont au combats, prêts à en découdre
Mais leur fil est tout blanc, leurs aiguilles pas de la poudre
Et ton chant à peine audible sur la route de la ville battue
Ils s’en foutent et tu peux crever au bout de l’avenue
T’auras peut-être sur ton cercueil, le drapeau honteux des vaincus
Une breloque sur ton catafalque, une citation peut être même une rue
Et ta chérie, et ta mère et les quelques rares voisines de noir vêtues
Et ta grande sœur le corps secouée par des rires non retenus
Seront derrière toi sous la grenaille dans un bruit étouffant
Priant Dieu qu’il laisse enfin en paix pour long temps le Liban !
samedi 23 juin 2012
Une nuit bien tranquille
On peut lire un article ICI
Voici quelques "critiques"
Voici quelques "critiques"
« Je me contente de lire de prendre mon pied avec
"une nuit bien tranquille"
Si ce n'était prétentieux, Je m'y verrais bien dans cette
bibliothèque à analyser la politique "moderne"
il y a beaucoup de choses à dire
...mais c'est vrai que je vais peut-être encore en apprendre
puisque je n'en suis qu'aux pages centrales » LM
« J'ai goûté ta manière de convoquer des auteurs
appréciés (avec citations et "portraits" ressemblants) à la barre des
témoins.
Une belle invitation à lire ou relire, une belle
incitation à écrire dans les empreintes de ces géants.
Claudio Magris ouvre son récent recueil de critiques
littéraires (Alphabets. Ed. de L'Arpenteur. Février 2012. ISBN
978-2-07-012889-1) en évoquant Jorge Luis Borges qui se plaisait à dire qu'il
laissait à d'autres le soin de se glorifier des livres qu'ils avaient écrits,
car il préférait pour sa part tirer gloire des livres qu'il avait lu.
Et pour soigner mon humilité et ne pas te laisser
croire que je peux tirer gloire de mes lectures, je te citerai Winston
Churchill : "C'est une bonne chose pour les gens peu instruits de lire des
livres de citations ... Les citations, une fois gravées dans la mémoire, vous
aident à penser. Elles donnent envie de lire les auteurs et d'en savoirs
plus."
Ton petit livre me donne envie d'en lire d'autres.
Belle réussite, donc. » LQ
« Bravo Francis , j'ai bien aimé ton livre et pu
apprécier ta culture littéraire . Sujet original, passionnant et instructif. »
DF
« Son livre raconte l'air du temps en France en ce
moment, « j'ai fait parler 26 écrivains que j'aime morts et francophones, à la
façon de Rabelais, en passant par Prévert, Vian et bien d'autres, en
m'inspirant de l'alphabet de A à Z ».Un exercice intellectuel dont la qualité a
été reconnue par un éditeur, qui est déjà prêt à publier l'œuvre en devenir, un
roman « Vengeance froide » et des contes pour enfants, » ( Ouest France)
vendredi 18 mai 2012
Une nuit bien tranquille
A petit pas, doucement, tout doucement, il se rapproche...Il pointe sa couverture...ses caractères s'affirment...la police réagit...les serviteurs et les pages s'avancent à son service...c'est pour très bientôt !
Le LIVRE
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