Il parcourt la lande
Cheveux au vent
A peine retenus par un large catogan
Il la sillonne chaque jour
Pour y puiser sa raison
Sa raison d’être Breton.
Breton de terre, breton d’Argoat
Loin de la mer qui l’impressionne
Chaussures ancrées dans un sol
lourd
Réputé pauvre mais pourtant si
riche
De ses racines noueuses et solides.
Il en connaît chaque chemin,
chaque lopin
Chaque dévers chaque aubépin
Il sait où niche l’oiseau
timide
Et où se gite le vieux
solitaire.
Il va seul, toujours, le Penn Bazh
à la main
Sans crainte d’une rencontre
mauvaise
Et s’il croise un vieux calvaire
Lui revient en mémoire quelques
vieilles prières
Celles que disait sa mère aux yeux
de lumière
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