vendredi 6 septembre 2013

Oradour sur Glane

Deux textes , à la suite de la Commémoration du massacre par les présidents Allemand et Français. Il faisait un temps magnifique en ce mercredi, et j'étais à Saint Quay...

En bas des quais, une horde de mulets
S’amuse comme des poissons dans l’eau à dévorer
Les déchets que la ville a rejetés.
De gros  voiliers placides se dandinent, amarrés
En attendant d’aller vers nulle part
Un grutier alangui décharge les sacs de pétoncles
D'un chalutier vieilli pendant que des touristes
 Poussent des Ah et des Oh étonnés
 À la remontée de ces sacs mouillés.
Des photographes choisissent le meilleur angle
Pour conserver - combien de temps ?- des souvenirs numériques
Et des enfants qui n’attendent pas la rentrée
Jouent à la marelle sur les pavés de Saint Quay.

C’est un après-midi ordinaire
D’une journée extraordinaire où un soleil généreux
Donne au ciel et aux vagues des reflets chatoyants.
C’est un instant de vie où tous les âges se côtoient
Et où le monde semble en paix.
C’est un après-midi où deux présidents
Main dans la main se recueillent
A Oradour sur Glane
Pendant que le Congrès se demande s’il va répondre
Au président syrien par des envois de bombes.
Ainsi va la vie emportée par les vagues
Soulevée par des risées de vents caressantes
Vie qui passe, qui passe, jusqu’à la mort

Inexorablement !


***

Trois hommes se tiennent la main :
Celui du centre est inconnu
De chaque côté un président.
Ce n’est pas commun.
Ami, qu’en penses-tu ?
Je dis qu’ils sont vivants !

Trois hommes parcours des ruines :
Les présidents écoutent, recueillis
Ce que pleure l’inconnu.
Ami, toi qui chemine
Sur le sentier du vaste oubli
Tu n’as donc rien su ?

Trois hommes déposent des fleurs :
Il aurait fallu des centaines
De bouquets.
Une seule stèle suffit  pour commémorer.
Ami, où donc es-tu ?
Je suis celui qui a tout oublié !

A cette époque je n’étais pas né
Bien sûr on m’a raconté :
Les fusils, l’église, la paille, l’incendie
Les corps calcinés et les horribles cris !
Ami, entends : il est le dernier
Âgé, ridé, usé, il avait dix-neuf ans

Quand cela est arrivé !



lundi 12 août 2013

Plus rien

Il a ouvert la porte.
Il est sorti sur le trottoir.
De l’intérieur résonnaient des voix.
Mais personne. Les voix du petit écran
Vides de vraie vie.

Il s’est avancé lentement,
Le regard perdu vers ailleurs,
Le corps brisé par tant d’attente,
L’esprit vidé par tant d’absence,
Par tant d’attente de rien.

Il ne s’est pas arrêté.
Sur la chaussée, il a continué.
L’automobiliste n’a pas pu freiner :
Le corps percuté est retombé
Plus loin. Désarticulé.

Puis plus rien. Après les bruits,
La Mort. Un silence provisoire
Avant des cris, des sirènes
Et les pleurs de l’exécuteur.


Sur la table, il avait laissé
Une lettre.
Une feuille pour personne,
Juste pour expliquer
Qu’il en avait assez

De tous ces riens.


mercredi 7 août 2013

III PALLUAU

Palluau  est une commune française, située dans le département de la Vendée .
l'histoire du Château, c'est ICI









L'étang




Les oiseaux !!!!





Notre "home"

Chez Isabelle et Yves


II Saint Émilion : L'église monolithe

Construit entre le XIIème et le XVIème siècle, et renforcé à sa base un siècle plus tard, le clocher de l’église monolithe est le point culminant de Saint-Emilion. Gravir ses 196 marches est un défi qui une fois relevé vous offrira un panorama incroyable sur la cité et sa Juridiction !
Sous le clocher, entièrement creusée dans la roche, la spectaculaire église monolithe fut creusée entre la fin du XIème et le début du XIIème siècle. Ses proportions gigantesques font d’elle, l’église monolithe la plus vaste d’Europe !