samedi 21 octobre 2017

Vague...


Vague instant du ressac
sur le galet malmené
sous le vent de galerne
sous le frais de noroît
vagues d'écume qui l'explosent
mille graviers puis sable inconsistant
abris d'animalcules festoyant
à tout va.
06/10/2017


On ne met plus de noms sur les quoi
sur les qui
on désigne vaguement d'un geste de la main
d'un hochement de tête
le vocable sûr unique et bien venu
on le laisse en sommeil entre les pages
de gros dictionnaires
en compagnie de petites marguerites singulières
et de vieux papillons séchés.
08/10/2017



Toujours agitée
un torchon à la main
un balai qui tourne comme manège enfiévré
des tas de pelures de patates pour la purée
des tricots inachevée des chaussettes à réparer
une chaise
pour quoi faire
je n'ai pas fini
ma journée
9/10/2017

Ciel inconnu
couleur de flammes pâles
de braises blafardes
ciel cataclysmique
venu de loin
de la péninsule ibérique
en proie aux flammes
vives
19/10/2017

La mer n'arrête pas
on entend son bruit
jamais elle se calme ?
elle fait sa lessive habituelle lave blanc
écume rouleau long tambour de vagues
elle avance jusqu'au bord de nulle part
et recule plus ou moins loin
alors
un semblant de silence
envahit tout
20/10/2017



1 commentaire:

  1. Tristesse et douleur, pourquoi envahissez vous le poète jusqu'au ce qu' en grand tintamarre ses mots le cinglent et provoquent ses tempêtes intérieures.

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