Merci Anik'reation ! Belle rencontre et partage de mêmes valeurs avec Francis, stature et visage de conteur, écrivain, poète et slameur, créateur du printemps du conte et de la poésie à St Agathon et en retrait mais indispensable sa femme-muse Isabelle. |
Parus, à paraître, en cours... des "Poèmes",du slam,des contes et toutes sortes de textes. pas de quoi avoir un Prix !
mercredi 18 mai 2016
prochaines activités :
invité à la remise de prix Louis Guilloux ( président du Conseil Général et Yvon Le Men)
3 Juin : Trébeurden Printemps des Poètes
Je dirai un texte de Gustave Roud : le Bain d'un faucheur (in Air de la solitude)
4 Juin : Trébeurden
après-midi conte pour le CMCAS ESSONNE
5 juin : DESCARTES (Indre-et-Loire)
invité au Salon du livre
15 juin : Veillée !
23 juin : Atelier Écriture
Au restaurant Le Temps des cerises - Tonquédec
25 juin : Tonquédec : Café Poésie ( thème non imposé : c'est l'été)
Repas contés Au restaurant Le Temps des cerises - Tonquédec
2 juillet, 14 juillet, 3 août, 12 août, 25 août
Bons moments de détente, de rires et d'émotions garantis !
début juillet Sortie du nouveau roman (pas de titre :)
15 juillet : veillée
22 juillet : Saint Pierre Quiberon (56)
invité à la journée des auteurs
28 juillet : Dolus d'Oléron (17)
invité : les Arts dans la rue
10 septembre : soirée conte invité par la CCI de Morlaix
mai, juin, juillet : écriture d'un troisième roman ( qui a un titre !)
Écriture et mise en musique d'un conte -épopée (pour septembre)
Nouveau recueil de poésie ( octobre)
nouveau livre de conte pour enfant ( décembre)
1er et 2 octobre : invité au Salon du livre de Vendôme (Loir-et-Cher.)
9 octobre : salon du livre de Corsept ( 44)
20 novembre : invité au salon du livre de Riantec (56)
27 novembre : salon du livre de Ploubazlanec (22)
11 et 12 décembre : animations, contes, dédicaces marché de Noël de Corsept (44)
mardi 29 mars 2016
vendredi 26 février 2016
Dis donc, le Monde...
J’ai besoin de décrire sans concession
Tout ce que je te reproche sans discussion
Et plus je réfléchis, plus c’est la confusion
Je ne trouve vraiment aucune solution.
Sur le plan générique, sur tes formes géométriques,
Je te concède, c’est plutôt harmonique
Là-dessus pas de critiques :
J’apprécie ton physique.
C’est vrai, au milieu de cet univers chaotique
Tout petit que tu es,
tu es vraiment unique
Tu tournes d’un air angélique au son de ta petite musique
Là-dessus je suis catégorique : c’est plutôt
sympathique.
Je trouve même des rondeurs plutôt érotiques
J’apprécie ton galbe anatomique
Et t’as même pas besoin de cosmétiques
Pour mettre en valeur ton agréable plastique.
Seulement, depuis un moment, on frise le tragique
Certains disent que c’est dû au dérèglement climatique
À de bizarres conditions météorologiques
En tous les cas, tu ne joues plus dans les harmoniques.
Es-tu tombé sur la tête, tu ne tournes pas rond
Tu files un mauvais coton
T’as perdu tes illusions
Tu te sens devenir moribond ?
Qu’est-ce qui ne va pas, dis, le monde ?
On dirait que tu avances la tête dans le guidon
Tu tombes dans un abîme sans fond
Tu nous entraînes dans le grand plongeon
Là tu as le sens des frissons !
Tu laisses quelques hommes prendre toutes les décisions,
Partout règne la plus grande confusion
À ce rythme-là tu vas boire le bouillon
Et exploser dans un satanique tourbillon.
Tu résonnes d’explosions de bombes à hélium
Ton air est parfumé de vapeurs d’opium
Aluminium, sodium, lithium, c’est la course à l’atome
À quand un ultimatum ?
Sur les océans déchaînés, des rafiots pneumatiques
Emportent les pauvres gens, des migrants héroïques
Qui désertent des
états tyranniques
Pour des ailleurs très hypothétiques.
Tes ressources s’épuisent, plus d’eau, plus de poissons
Des étendues désertiques, des élevages en prisons
Des bidonvilles à foison, des usines à canon,
Et puis quelques patrons qui ont tout le pognon.
Dis donc le monde,
C’est comme ça que tu te voyais, quand le big-bang t’a créé ?
Si j’ai un conseil à te donner
Va plutôt tout reformater
Moi, vois-tu, c’est ce que je disais au début
Plus je réfléchis, plus règne la confusion
Je sens monter en moi trop de pression
Tiens Guillaume, sers-m’en donc une, de pression !
samedi 19 décembre 2015
Conte de Noël
Conte
de Noël
Quand j’étais p’tit enfant,
Je croyais au / père
Noël.
J’y écrivais de belles
lettres
Y’avait pas de courriel.
J’étais bien raisonnable
J’demandais des choses
abordables
Pas des trucs impossibles
Pas des jouets terribles
Des ballons, des voitures
Norev
Des p’tits trains pour
emporter mes rêves
Et des livres pour me
sortir
D’ma campagne sans avenir
Et le 25 au matin
Quand j’voyais sous
l’sapin
Les paquets env’loppés
Des cris d’joie je poussais
Eh oui, j’étais tout
content
C’était un beau jour
vraiment.
Pis, j’ai grandi.
Un jour les copains m’ont
dit
T’es pas fou ! c’est
de conneries
L’ Père Noël n’existe pas
L’Père Noël, c’est les
parents !
Quand j’étais petit enfant,
J’étais vraiment innocent
J’croyais aux contes de
fées
Je croyais qu’ les p’tits gars
Naissaient dans des choux bien gras
Et les filles bien mignonnes
Dans les roses pas
friponnes
Dans le jardin de mon père
Je cherchais un p’tit
frère
Pour remplacer celui
qu’était au cimetière
Pis, j’ai grandi.
Un jour les copains m’ont
dit
T’es pas fou c’est
des conneries
Les gosses ça nait pas
dans les jardins
Réfléchis un p’tit peu
enfin
Quand je me suis marié
Mes copains ont déclamé
Tu vas être heureux comme
un fou
Tu vas ête’ son p’tit
chouchou
T’as toute la vie devant toi
Tu vas ête’comm’ un p’tit roi
À mes enfants j’ai menti
J’ai raconté des
histoires pourries
L’Pèr’ Noël et les roses et
les choux
Tout’ ces histoir’ à
dormir debout
J’ai même rajouté l’histoire de la petite
souris
Et d’aut’ contes de fée
mais pas l’histoir’ d’la vie
Quand la retraite est
venue
J’m’ suis r’trouvé abattu
Ma vie était passée comme
un train fou
Et j’m’sens dev’nir tout
mou
J’ai des enfants et même des petits-enfants
Mais j’ai plus d’parents
plus d'parents...”
Bientôt, peut-être que je verrai
L' Bon Dieu et je lui dirai
Vrai C’est bien comme je l’imaginais
L’paradis y’a plein d’enfants, y’a plein d' parents
Et tout le monde est content
Et tout l’monde est
content
Vous voyez, je vieillis
C’est vraiment la fin d’ma
vie
Et je retombe en enfance
Aujourd’hui, j’ crois encor’ au père
Noël
J’ crois encor’au père
Noël
J’ crois encor’ au père
Noël …
jeudi 26 novembre 2015
Perrier citron
Imaginez un café – soir frais – apéro désiré
Justement : vous désirez ? un Perrier citron
Alors là, précisez : rondelle sans « «S »
comme le mot hirondelle
Car sinon, une bataille va être livrée !
Trois rondelles flottant sur un liquide glacé
Comme trois bougies allumées dans la nuit de janvier
Comme les armes que Cervantès, l’Ibère polyglotte
Confia à Don Quichotte, chevalier un tantinet chochotte.
Je ne suis pas Sancho Pancha mais mon sang chaud
Ne fit qu’un tour comme les ailes des moulins
Quand je voulus d’un geste rageur
Transpercer les
rondelles au cœur
A ce moment précis un
pépin survint
Le perceur ripe sur les sacs à jus résistants
De cet agrume andalou ou persan
Une giclée acide et libérée atteint le pauvre œil
Du voisin de table savourant un bourgueil
Un juron fuse et tombe le verre
Le nectar se renverse et le poing part
L’agitateur n’est plus dans le liquide
Mais devient arme qui trucide
La suite fut une longue bordée d’injures
De coups échangés de gobelets brisés de sang versé
Le patron affolé voulut le monde réconcilier
Il sortit la bouteille
d’alcool tourbé
Moralité Quand au bistrot un Perrier
vous commandez
Plutôt que des rondelles
ennemies
Optez pour compléter le verre
Quelques centilitres de whisky.
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